Sortie salles France: 16 Mars 1977. U.S: 27 Novembre 1976
FILMOGRAPHIE: Sidney Lumet est un réalisateur américain, né le 25 Juin 1924 à Philadelphie, décédé le 9 avril 2011 à New-York. 1957: 12 Hommes en colère. 1958: Les Feux du Théâtre. 1959: Une Espèce de Garce. 1959: l'Homme à la peau de serpent. 1961: Vu du pont. 1962: Long voyage vers la nuit. 1964: Le Prêteur sur gages. 1964: Point Limite. 1965: La Colline des Hommes perdus. 1966: Le Groupe. 1966: MI5 demande protection. 1968: Bye bye Braverman. 1968: La Mouette. 1969: Le Rendez-vous. 1970: Last of the mobile hot shots. 1970: King: A filmed record... Montgomery to Memphis. 1971: Le Dossier Anderson. 1972: The Offence. 1972: Les Yeux de Satan. 1973: Serpico. 1974: Lovin' Molly. 1974: Le Crime de l'Orient Express. 1975: Un Après-midi de chien. 1976: Network, main basse sur la TV. 1977: Equus. 1978: The Wiz. 1980: Just tell me what you want. 1981: Le Prince de New-York. 1982: Piège Mortel. 1982: Le Verdict. 1983: Daniel. 1984: A la recherche de Garbo. 1986: Les Coulisses du Pouvoir. 1986: Le Lendemain du Crime. 1988: A bout de course. 1989: Family Business. 1990: Contre Enquête. 1992: Une Etrangère parmi nous. 1993: l'Avocat du Diable. 1997: Dans l'ombre de Manhattan. 1997: Critical Care. 1999: Gloria. 2006: Jugez moi coupable. 2007: 7h58 ce samedi-là.
À côté, Le Prix du Danger fait figure de comptine. L’extrême violence verbale préconisée par un Sidney Lumet furibond produit bien plus d’étincelles — dans sa facture documentée — que les effets graphiques d’un Yves Boisset. Car ici, il est tout bonnement impossible de sortir indemne d’un tel déchaînement de haine déshumanisante, vociférée par des margoulins (ça hurle à tous vents pendant deux heures) ne reculant devant aucune ignominie pour asseoir leur suprématie nouvelle.
Profondément malsain, hautement dérangeant, trouble, inquiétant, alarmant : Network est moralement infect, ignoble, antipathique — mais terriblement lucide. Ces figures toutes plus licencieuses les unes que les autres nous renvoient en miroir notre propre image : celle d’un public désaxé, intoxiqué jusqu’à l’os par cette télévision racoleuse devenue pandémie planétaire.
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