Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr
de Pietro Francisci et Mario Bava. 1959. France/Italie/Espagne. 1h38. Avec Steve Reeves, Sylvia Lopez, Sylva Koscina, Primo Carnera, Sergio Fantoni, Mimmo Palmara, Gabriele Antonini, Daniele Vargas.
Sortie salles France: 4 Septembre 1959
FILMOGRAPHIE: Pietro Francisci est un réalisateur, scénariste et monteur italien né le 9 septembre 1906 à Rome en Italie, décédé dans la même ville le 1er mars 1977. 1934 : Rapsodia in Roma. 1934 : La mia vita sei tu. 1941 : Edizione straordinaria. 1945 : Il cinema delle meraviglie. 1946 : Io t'ho incontrata a Napoli. 1948 : Noël au camp 119. 1949 : Saint Antoine de Padoue. 1950 : Le Prince pirate. 1952 : Le Prince esclave. 1952 : La Reine de Saba. 1954 : Attila, fléau de Dieu. 1956 : Roland, prince vaillant. 1958 : Les Travaux d'Hercule. 1959 : Hercule et la Reine de Lydie. 1960 : Sapho, Vénus de Lesbos. 1960 : La Charge de Syracuse. 1963 : Hercule, Samson et Ulysse. 1966 : Destination : planète Hydra. 1973 : Simbad le calife de Bagdad.
Sympathique assurément mais je préfère "les Travaux d'Hercule", plus simple, plus fluide scénaristiquement parlant, plus candide et attachant auprès d'un Steeve Reeves moins cabotin.
Le scénario confus (ne surtout pas louper une ligne de dialogue) semble partir dans tous les sens à surfer sur la disparité des genres sans se décider lequel privilégier pour emporter la mise (fantastique, amour, action, aventures).
Or, on reste toutefois irrésistiblement attiré, intrigué surtout, par la tournure des évènements en espérant un peu plus de consistance, d'intensité au niveau des enjeux à la fois romantiques et belliqueux.
Le final épique reste d'ailleurs assez impressionnant en dépit de son attrait bisseux low-cost loin d'être négligeable.
Une bien étrange séquelle donc que j'ai hâte de revoir pour mieux l'apprivoiser même si elle restera à mes yeux mineure et inférieure à son modèle, alors qu'ici tout fut mis en oeuvre avec plus d'ambition, tant visuelle (on reconnait bien la patte Bava à travers son style baroque) que technique (décors plus grandioses et soignés, figuration proéminente).
C'est d'ailleurs peut-être même un sympathique ratage (bonjour la contradiction) assez passionnant à décortiquer.
*Bruno
Vost.
Photographie : Mario Bava
Avec 5 855 263 entrées, le film est 10e du box-office Italie 1958-1959
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