vendredi 14 octobre 2011

THE TREE OF LIFE. Palme d'Or Cannes 2011.

.
de Terrence Malick. 2010. U.S.A. 2h18. Avec Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain, Hunter McCracken, Joanna Going, Fiona Shaw, Laramie Eppler, Tye Sheridan, Jessica Fuselier, Nicolas Gonda, Will Wallace. 

Sortie en salles en France le 17 Mai 2011. U.S: 8 Juillet 2011.

FILMOGRAPHIE: Terrence Mallick est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 30 Novembre 1943 à Ottawa (Illinois).
1973: La Ballade Sauvage.
1978: Les Moissons du Ciel
1998: La Ligne Rouge
2005: Le Nouveau Monde
2011: The Tree of Life

.
La Palme d'Or 2011 est vraiment, vraiment rebutante !
J'ai fini par endiguer le film au bout d'1H30 (sur 2H20) tant il s'étire inlassablement dans son ambiance religieuse et nonchalante pour illustrer son thème métaphysique sur le sens de la vie terrestre. Les images fastes, limpides, immaculées, sont magnifiques, la mise en scène expérimentale use et abuse du maniement d''une caméra toujours en mouvement (un parti pris qui m'a beaucoup irrité) et les comédiens sont quelques peu déroutants, comme envoûtés par ce qu'ils ressentent et traversent. Au final, j'ai eu l'impression que l'émotion ne perçait jamais. C'est fort dommage.

A revoir peut-être car j'ai comme l'impression que ce trip existentiel est aussi réussi que raté.

.

.
Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l'oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu'il affronte l'individualisme forcené d'un père obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu'au jour où un tragique événement vient troubler cet équilibre précaire...



2 commentaires:

  1. En sortant de la salle de cinéma j'ai regardé mon ticket
    chiffonné (sans doute des spasmes incontrôlés qui font réagir les nerfs torturés) en réalisant qu'il est facile de déguisé une place de cinéma en suppositoire soporifique.
    Puis , je me suis retourné pour m'assurer que j'étais bien entrer dans un cinéma et pas dans une église.
    Force est de constater que je me suis fais tout de même élargir le calice intime avec ce film.

    J'ai livré une lutte sans merci contre le sommeil, je me suis assoupi quelque fois en rêvant de voir le feu lécher
    l'écran et la fumée remplir la salle en faisant tousser
    les saints qui m'entouraient, le sourire béat et les sphincters dilatés prêts à recevoir L'extrême ponction
    (des onze euros), et l'encensoir godillant qui donne parait il une certaine raison de vivre .

    Une claque photographique et une réalisation qui vaut son pesant de cacahuètes qui vaudra le détour et la curiosité des cinéphiles de toute façon.
    Il y a des pèlerinages qui finissent mal des fois.
    Le pèlerinage de saint Jacques de Compostelle se fait ici en 2h20 , je me suis fait détrousser par un brigand qui n'est autre que le réalisateur lui même.
    En rentrant chez moi j'ai bouffé un Saint Marcelin….
    on se venge comme on peu.

    RépondreSupprimer