Photo empruntée sur Google, appartenant au site dailymars.net
de James Gunn. 2014. U.S.A. 2h01. Avec Chris Pratt, Zoe Saldana, David Bautista, Vin Diesel, Bradley Cooper, Lee Pace, Michael Rooker, Karen Gillan, Djimon Hounson, John C. Reilly, Glenn Close, Benicio Del Toro.
Sortie salles France: 13 Août 2014. U.S: 1er Août 2014
FILMOGRAPHIE: James Gunn est un réalisateur, scénariste, acteur, producteur et directeur de photo, né le 5 Août 1970 à Saint Louis, dans le Missouri (Etats-Unis). 2006: Horribilis. 2010: Super. 2013: My Movie Project (Segment: Beezel). 2014. Les Gardiens de la Galaxie.
Dixième film consacré à Marvel, les Gardiens de la Galaxie est l'adaptation du Comic éponyme créé en 1969. James Gunn nous narrant ici les exploits du terrien Peter Jason, enlevé par des extra-terrestres dès son plus jeune âge, et devenu depuis un marginal parmi une équipe de mercenaires. Après avoir découvert l'Orbe sur la planète Morag, un objet convoité par le dictateur Ronan et Thanos le Titan, Peter va devoir faire équipe avec quatre chasseurs de prime et se livrer à une guerre sans merci pour sauver de l'apocalypse la planète Xandar. Car depuis un concours de circonstances périlleuses, telle leur détention houleuse en interne d'un pénitencier, l'Orbe va revenir entre les mains de Ronan et déclencher l'inévitable offensive. Blockbuster estival estampillé tous publics, les Gardiens de la Galaxie joue la carte du divertissement homérique à travers ses batailles spatiales héritées de Star Wars et ses combats martiaux furtifs influencés par le jeu-vidéo. Bourré de séquences spectaculaires et de gadgets inventifs dans un univers flamboyant des plus dépaysants, l'intrigue cousue de fil blanc se condense à une lutte entre le Bien et le Mal, un enjeu belliqueux pour la sauvegarde de l'humanité. En dépit de cette histoire éculée à la forte impression de déjà vu, le film réussit à provoquer l'amusement par son esprit décomplexé d'humour décalé émanant de situations farfelues et par l'extravagance de personnages indécis.
Prioritairement le raton laveur génétiquement modifié, Rocket, au caractère entêté, et son adjoint, Groot, un arbre humanoïde toujours à l'affût du moindre danger pour le protéger. Outre la solidarité de ses compères unis par la confiance, il y a également Gamora, ancienne partisane de Ronan, reconvertie aujourd'hui en gardienne afin de détruire l'Orbe, puis enfin, Drax, un colosse avide de vengeance depuis la mort de sa femme et de sa fille. Ses quatre mercenaires vont finalement prêter main forte au terrien Peter après avoir essuyé plusieurs conflits d'autorité et de divergence vis à vis de l'Orbe, objet sphérique pourvu d'un pouvoir destructeur. Grâce à la loyauté de leur leader, ils vont apprendre à transgresser leur peur et leur faiblesse dans une cohésion fraternelle. Emaillés de séquences poétiques (la situation précaire de Gamora éjectée dans l'espace, le final fulgurant !) ou de moments d'émotion prude (la séquence d'ouverture dévoilant la condition cancéreuse de la mère de Peter, le cadeau d'adieu de ce dernier dévoilé en épilogue), Les Gardiens de la Galaxie n'oublie pas la dimension humaine de ces justiciers prônant les valeurs familiales, de camaraderie, du courage, du pardon, d'amour et du sens du sacrifice.
Malgré l'aspect rebattu de son scénario prémâché, Les Gardiens de la Galaxie réussit à émouvoir et divertir par l'entremise d'un récit initiatique moins anodin qu'il n'y parait. A l'instar de sa plaidoirie contre la dictature des guerres et de l'injustice. Haut en couleurs, rafraîchissant, plein d'humour et de vitalité, il s'en détache un capital sympathie infaillible pour son ode musicale à l'évasion.
Dédicace à Stéphane Passoni
Bruno Matéï
réussit à divertir certes mais à émouvoir, par contre c'est autre chose. Bruno tu es courageux parce que je crois qu'à ta place je n'aurai rien su écrire d'autre que : "les gardiens de la galaxie...euh mouaif (on peut aussi dire bof !)". Ce qui je le concède est un peu court comme critique argumentée ! La BD contient de très bons moments.
RépondreSupprimerMa critique est indulgente Laurent, ça manque inévitablement d'émotion et de souffle épique.
RépondreSupprimerNe t'en fais pas moi l'indulgence globale de tes critiques me va très bien ! ; ) depuis le temps que je visite ta cinémathèque tu as du t'en rendre compte.
RépondreSupprimerbon weekend
Et merci de ta fidélité ! ^^
RépondreSupprimerBon week-end Laurent !