Photo empruntée sur Google, appartenant au site Senscritique.com
"Nati con la camicia" de E.B. Clucher. 1983. 1h48. Avec Terence Hill, Bud Spencer, Buffy Dee, David Huddleston, Riccardo Pizzuti, Faith Minton.
Sortie salles France: 14 Décembre 1983.
FILMOGRAPHIE: Enzo Barboni (E.B. Clucher) est un directeur de la photographie et réalisateur italien né le 10 juillet 1922 à Rome et mort le 23 mars 2002. 1970 : Ciak Mull. 1970 : On l'appelle Trinita. 1971 : On continue à l'appeler Trinita. 1972 : Et maintenant, on l'appelle El Magnifico. 1973 : Les Anges mangent aussi des fayots. 1974 : Même les anges tirent à droite. 1976 : Deux super flics. 1982 : Ciao nemico. 1983 : Quand faut y aller, faut y aller. 1984 : Attention les dégâts. 1987 : Renegade. 1991 : Ange ou Démon. 1995 : Trinità & Bambino... e adesso tocca a noi.
"Un pincement au coeur particulier auprès de cette comédie des années 80 que j'ai pu découvrir en salles un Dimanche après-midi. Et la bonne nouvelle ce soir émane de mon sourire de gosse constant au 3è visionnage !"
Comédie familiale taillée sur mesure pour le duo Hill / Spencer (si bien qu'il engrange 1 702 062 entrées rien qu'en France !), Quand faut y aller, faut y aller ne déroge pas à la règle de la déconnade la plus folingue et décomplexée sous l'impulsion de nos Laurel et Hardy rarement avares de calembours, ventriloquisme et baffes dans la gueule en bonne et due forme. En l'occurrence, ces derniers (l'un auto-stoppeur, l'autre ex taulard) sont recrutés par la CIA à la suite d'un concours de quiproquos fructueux. Leur mission: infiltrer l'organisation K1 dirigé par l'utopiste "Tigre". Déguisés en texans millionnaires, nos lurons vont devoir redoubler de ruses et d'héroïsme afin d'échapper aux sbires du Tigre désireux de devenir le maître du monde.
Hommage parodique aux films d'espionnages, en particulier à la célèbre saga "James Bond" (la même année sortait d'ailleurs sur les écrans Octopussy !), Quand faut y aller, faut y aller transpire la bonne humeur et la fanfaronnade (tant auprès des méchants que des gentils héros usurpant l'identité de faux agents) sous l'autorité infaillible de Bud Spencer et Terence Hill à la complémentarité amicale sémillante. Ceux-ci pleinement investis dans une action rocambolesque insufflant une bonhomie fringante à chacune de leur apparition décontractée. Truffé de gags tantôt hilarants, tantôt cocasses (mêmes les plus lourdingues prêtent à rire !), de cascades, poursuites et pugilats autour d'une intrigue improbable aussi simpliste qu'extravagante, Quand faut y aller faut y aller affiche un second degré irrésistible autour du paysage exotique de Miami (à l'instar d'une visite touristique !). Autant dire que les fans irréductibles du duo comique vont une fois de plus se régaler à suivre leurs pérégrinations au sein d'une aventure à la fois amiteuse et débridée comme on n'ose plus en produire aujourd'hui. Comme quoi même les comédies les plus simplistes, bricolées, modestes et innocentes parviennent à traverser le temps et les modes, notamment grâce au spécialiste du genre Enzo Barboni (alias E.B. Clucher) qui initia le duo légendaire à la popularité durant plus de deux décennies (70/80).
* Bruno
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