lundi 26 août 2019

Pumkinhead, le démon d'Halloween

                                                      Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Stan Winston. 1988. U.S.A. 1h26. Avec Lance Henriksen, Jeff East, John D'Aquino, Kimberly Ross, Joel Hoffman, Cynthia Bain.

Sortie salles France: Juin 1988. U.S: 13 Janvier 1989

FILMOGRAPHIE: Stan Winston est un réalisateur, spécialiste du maquillage et d'FX animatroniques, né le 7 avril 1946 dans le Comté d'Arlington, décédé le 15 juin 2008 à Malibu. 1988: Pumkinhead. 1990 : Galacticop.


Le pitch: A la suite de la mort de son fils accidentellement renversé par une moto dont le conducteur a pris la fuite, son père décide de se venger en invoquant la puissance d'un démon par le biais incantatoire d'une sorcière.

Première réalisation de Stan Winston, spécialiste des maquillages et FX, Pumpkinhead constitue une bonne série B du samedi soir en dépit de sa réalisation approximative (faux raccords à l'appui), de son scénario tracé d'avance et d'une mauvaise direction d'acteurs. Pour autant, en exploitant assez efficacement les thèmes de la vengeance, de la survie, de la bravoure et de la rédemption, Pumpkinhead parvient à insuffler une certaine intensité auprès de l'évolution morale des survivants s'efforçant de fuir la bête tout en la combattant de manière davantage persuasive. Ainsi, grâce à sa trajectoire narrative esquivant le côté routinier des mises à mort (façon Vendredi 13), Pumkinhead parvient à exister par lui même pour se dégager de l'ombre du produit standard. Formellement flamboyant, Stan Winston compte notamment sur sa photo envoûtante pour nous scander une poignée de séquences crépusculaires d'un onirisme cauchemardesque (par moment on se croit même dans un conte de fée de par la puissance évocatrice de ses images ensorcelantes où s'y contraste l'apparition d'une sorcière). Quand bien même l'aspect inédit de la créature mécanisée parvient à nous fasciner en dépit de sa gestuelle un peu trop atone. Pour clore, on pardonnera le jeu pas très finaud de Lance Henriksen en père punitif gagné par une prise de conscience libératrice, si bien que Stan Winston en est le principal responsable, faute de son inexpérience à diriger ses acteurs de seconde zone. A (re)découvrir.


*Bruno
3èx

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