jeudi 4 juin 2020

Un joli corps qu'il faut tuer

                                 Photo empruntée sur Google, appartenant au site gzhorreurfilmvhs.blogspot.com

"Il tuo dolce corpo da uccidere" de Alfonso Brescia. 1970. Espagne/Italie. 1h28. Avec George Ardisson, Françoise Prévost, Eduardo Fajardo, Orchidea de Santis, Félix Dafauce.

Sortie salles France: ?     Italie: 27 Juin 1970

FILMOGRAPHIE PARTIELLE: Alfonso Brescia (né le 6 janvier 1930 à Rome, décédé le 6 juin 2001) est un réalisateur et un scénariste italien. 1964 : La Révolte des prétoriens. 1964 : Le Gladiateur magnifique. 1965 : Goldocrack à la conquête de l'Atlantide. 1968 : Tête de pont pour huit implacables. 1969 : Dans l'enfer des sables. 1970 : Un joli corps qu'il faut tuer. 1972: Le Manoir aux Filles. 1976 : Pour un dollar d'argent. 1978 : La Bataille des étoiles. 1978 : La Guerre des robots. 1978 : Cosmo 2000. 1981 : Carcerato. 1981 : Napoli, Palermo, New York, il triangolo della camorra. 1982 : I figli... so' pezzi 'e core. 1982 : Giuramento. 1982 : Tradimento. 1983 : Laura... a sedici anni mi dicesti sì. 1987 : Iron Warrior. 1988 : Fuoco incrociato. 1989 : Miami Cops. 1991 : Omicidio a luci blu 2. 1995 : Club vacanze.


Plutôt méconnu si bien que les critiques du net s'y font rare, et au vu du résultat on comprends mieux pourquoi, Un joli corps qu'il faut tuer (quel titre stylisé plutôt prometteur !) est un thriller transalpin à peine regardable de par son intrigue faiblarde dénuée de passion, de vigueur et d'enjeu dramatique en perte de vitesse. La faute à une mise en scène aussi néophyte que maladroite, à un jeu d'acteurs cabotins (l'anti-héros semble s'auto-parodier à travers sa tête de gentil benêt) et à un cheminement narratif poussif lorsque l'époux criminel s'égare d'un lieu à un autre à tenter de retrouver ses valises depuis que son épouse y est confinée en morceaux ! Et si sa trame liminaire présage un thriller pervers et audacieux à travers sa galerie de personnages sans vergogne jouant les époux infidèles auprès d'un odieux chantage, Un joli corps qu'il faut tuer finit par lasser, notamment faute de rebondissements et situations capillotractés (le flic "patibulaire" tombant maladroitement du toit comme si c'était délibéré ! La révélation pathologique du commanditaire). Surtout si on se réfère à la résurrection de l'épouse faussement retorse (j'en souris aigrement pour son mobile du masque en plastique !). Bref; une série B anodine qui pourrait peut-être contenter les inconditionnels de curiosité (dégingandée).


*Bruno

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