lundi 29 juin 2020

M.A.L

                                                Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"Deep Star Six" de Sean S. Cunningham. 1989. U.S.A. 1h39. Avec Greg Evigan, Nancy Everhard, Cindy Pickett, Miguel Ferrer

Sortie salles France: 31 Mai 1989

FILMOGRAPHIE: Sean Sexton Cunningham est un réalisateur, producteur et scénariste américain. Né en 1941 à New York. 1970 : Art of Marriage. 1971 : L'Amour à deux. 1973 : Case of the Full Moon Murders. 1978 : Manny's Orphans. 1978 : Here Come the Tigers. 1980 : Vendredi 13. 1982 : A Stranger Is Watching. 1983 : La fièvre du printemps. 1985 : Représailles. 1989 : MAL : Mutant aquatique en liberté. 2001 : XCU: Extreme Close Up. 2002 : Invasion finale (TV). 2006 : Trapped Ashes.


Sorti la même année que son cousin Leviathan, M.A.L est un ersatz mineur d'Alien et d'Abyss que Sean S. Cunningham exploite avec une relative efficacité. Car si on déplore son manque d'action et d'angoisse oppressante au sein de ce huis-clos maritime (attendez 1 bonne heure pour voir apparaître le monstre), l'intrigue cousue de fil blanc demeure un agréable divertissement à travers ses moult clichés éculés et ses personnages stéréotypés. Mention spéciale à Miguel Ferrer en trouillard empoté en proie à une psychose dégénérative. D'ailleurs, afin de relancer l'action vers une direction davantage en porte-à-faux, Sean S. Cunningham compte sur l'hypocrisie de celui-ci multipliant les bourdes et les coups bas pour s'en sortir vivant. Ainsi, si on anticipe fréquemment les incidents techniques de l'équipage et les altercations du monstre (pas trop mal fichu en dépit de son absence de vélocité) au sein d'une plateforme nucléaire, l'aspect semi-parodique de certaines situations retient l'attention d'un oeil amusé. Tant auprès de nos attachants personnages d'une vaillance héroïque souvent suicidaire que du charme innocent de la réalisation singeant ces classiques précités avec un modeste savoir-faire. Un sympathique divertissement donc, aussi dispensable soit-il, à privilégier à la génération 80, même si on est en droit d'y préférer le beaucoup plus fun et palpitant, Leviathan.


Ci-joint la chronique de Leviathanhttp://brunomatei.blogspot.com/2019/03/leviathan-prix-des-effets-speciaux.html

*Bruno
3èx

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