vendredi 19 juin 2020

Live Like a Cop, Die Like a Man

                                                    Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"Uomini si nasce poliziotti si muore" de Ruggero Deodato. 1976. Italie. 1h38. Avec Marc Porel, Ray Lovelock, Adolfo Celi, Franco Citti, Silvia Dionisio, Marino Masé, Renato Salvatori, Sofia Dionisio.

Sortie salles France: ?. Italie: 11 Mars 1976

FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Ruggero Deodato est un réalisateur italien, né le 7 Mai 1939.
1976: Live Like a Cop, Die Like a Man. 1977: Le Dernier monde Cannibale. 1979: SOS Concorde. 1980: Cannibal Holocaust. 1980: La Maison au fond du parc. 1983: Les Prédateurs du Futur. 1985: Amazonia, la jungle blanche. 1987: Les Barbarians. 1987: Body Count. 1988: Le Tueur de la pleine lune. 1993: The Washing Machine.


Précédé d'une réputation de polar ultra violent, Live Like a Cop, Die Like a Man accuse hélas le poids des années de par son réalisme peu convaincant auprès de scènes chocs volontairement outrées. Notamment auprès de la couleur terne ou autrement saturée du sang ne trouvant jamais la juste colorimétrie pour mieux offenser le spectateur. C'est fort dommageable sachant que Ruggero Deodato pousse souvent le bouchon assez loin dans son refus de concession réfractaire au hors-champ comme on en a coutume d'en voir dans le genre policier standard. Qui plus est, l'intrigue timidement efficace ne passionne guère en dépit de la posture décomplexée du duo de flics réacs s'autorisant tout et n'importe quoi à alpaguer leurs malfrats de la façon la plus cynique et sournoise. A l'instar de leur partie de jambes en l'air perpétrée avec la soeur d'un dangereux criminel. Pour autant, de par son ambiance bizarroïde dénuée de moralité et le punch de certaines scènes d'actions (notamment cette étonnante course-poursuite urbaine filmée sans autorisation lors du préambule),  Live Like a Cop, Die Like a Man divertira les amateurs de poliziotteschi sous l'impulsion du duo Marc Porel / Ray Lovelock parfaitement à l'aise dans leur complémentarité fougueuse dénuée de scrupule. Ainsi, à travers son cocktail sarcastique de violence en roue libre y émane une série B politiquement incorrecte infaisable de nos jours.


*Bruno

Synopsis: En ces années de plomb, la vie suit son cours normal à Rome. Un vol à la tire dégénère et une femme, coincée par la lanière de son sac, est trainée sur plusieurs mètres jusqu’à ce que sa tête croise malencontreusement un lampadaire. Cinq frangins essayent de dévaliser un fourgon blindé. Une honnête citoyenne est prise en otage chez elle par trois cinglés… La routine. Pour essayer malgré tout d’y remédier, la police s’est dotée d’une “force spéciale” aux méthodes radicales. Au départ composée de trois hommes, cette unité se réduit bientôt à un binôme : les inséparables Fred et Tony (Marc Porel et Ray Lovelock). Le responsable de cette réduction d’effectif n’est autre que le parrain Roberto “Bibi” Pasqualini (Renato Silvestri), tête de turc de la force spéciale.

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