1969: Wolfshead : The Legend of Robin Hood. 1970: Eyewitness. 1971: Les Sévices de Dracula. 1972: l'île au Trésor. 1973: La Maison des Damnés. 1974: Larry le dingue, Mary la garce. 1975: La Montagne Ensorcelée. 1978: Les Visiteurs d'un Autre Monde. 1978: La Cible Etoilée. 1980: Les Yeux de la Forêt. 1981: Incubus. 1982: Le Triomphe d'un Homme nommé Cheval. 1986: Biggles. 1988: Hurlements 4. 1988: American Gothic. 1989: Le Cavalier Masqué (télé-film). 1990: A Ghost in Monte Carlo (Télé-film). 1992: Duel of Hearts (télé-film). 1998: Something to Believe In. 2002: Bad Karma.
Incube: Démon censé abuser des femmes durant leur sommeil
Succube: Démon qui revêt une apparence femelle, généralement humaine, afin d'entretenir des rapports sexuels avec un homme.
Le pitch : au bord d’un lac, un couple en pleine étreinte est attaqué par un inconnu. L’homme meurt sur le coup, la jeune fille violée, en état de catatonie, est transportée d’urgence à l’hôpital. Le docteur Sam Cordell tente, en vain, de lui faire retrouver la parole. Peu après, un nouveau viol d’une sauvagerie inouïe secoue leur paisible bourgade.
Série B sans prétention, Incubus étonne par le soin apporté à sa mise en scène et la construction limpide d’un récit trouble, flirtant entre fausses pistes, meurtres ritualisés et soupçons diffamants. Il confronte l’horreur archaïque à un contexte contemporain avec une force sourde. Car il est question ici d’un démon, censé violer d’innocentes jeunes femmes, pendant qu’un adolescent, Tim Gallen — victime de visions morbides — semble étrangement lié aux crimes. Duncan McIntosh, d’une sobriété poignante, incarne ce garçon rongé par l’angoisse, comme si ses rêves eux-mêmes étaient habités.
John Hough tisse une toile de personnages ambigus et contrariés, nourrissant le doute et l’inquiétude. La relation équivoque entre le docteur Cordell et une journaliste de passage, les liens protecteurs entre sa fille Jenny et le jeune Tim, ou encore la figure obscure de la grand-mère du garçon, tout concourt à créer un climat trouble, aux frontières du surnaturel. Et à mesure que les cadavres s’accumulent, le montage elliptique installe une sensation de cauchemar éveillé. Alternant l’enquête rationnelle et les pulsions de l’irrationnel, Incubus captive par sa montée en tension constante, culminant dans une scène de confrontation où la vérité éclate enfin, glaçante.
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