jeudi 2 juillet 2020

Le Jour de la fin des Temps / La Nuit des Extra-Terrestres

                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"The Day Time Ended" de John 'Bud' Cardos. 1980. U.S.A. 1h20. Avec Jim Davis, Christopher Mitchum, Dorothy Malone, Marcy Lafferty, Scott C. Kolden.

Sortie salles France: 10 Juin 1981. U.S: Novembre 1980.

FILMOGRAPHIE: John 'Bud' Cardos est un réalisateur, acteur et producteur américain, né le 20 Décembre 1929 à Saint Louis, Missouri. 1970: The red, white, and black. 1971: Drag Racer. 1971: The Female Bunch (non crédité). 1977: L'Horrible Invasion. 1979: The Dark. 1979: Le Jour de la fin des temps. 1984: Mutant. 1988: Act of Piracy. 1988: Skeleton Coast. 1988: Les Bannis de Gor.


Réalisé par John Bud Cardos, un habitué des séries B au rabais à qui l'on doit The Dark, le sympatoche Mutant et surtout l'Horrible Invasion (de loin sa meilleure - et authentique - réussite), le Jour de la fin des temps est une sorte de croisement bisseux de Rencontres du 3è type lorsqu'une famille de fermiers demeurent les témoins de présences extra-terrestres lors d'une nuit spatio-temporelle. Les OVNIS parvenant par instants à brouiller la notion du temps sans que l'on ne sache pour quelle raison équitable. Confinés dans leur demeure en plein désert, ils vont avoir affaire à une multitude d'évènements paranormaux à base de bulles de lumières, de monument triangulaires d'un vert fluorescent (faisant disparaître et réapparaître n'importe quelle présence humaine ou animale), de mini créatures et de monstres gargantuesques filmés en stop motion. De par son ambiance westernienne confinée en plein désert solaire et grâce à l'attachante galerie de persos gogos aux réactions tantôt atones, tantôt hébétées; Le Jour de la fin des Temps prête inévitablement à sourire à travers sa pléthore de séquences facétieuses où des extra-terrestres de toutes formes n'auront de cesse de les harceler tous azimuts.


Et si on peut déplorer la redondance des situations d'harcèlement et d'agressions finalement infructueuses, John Bud Cardos parvient in extremis à relancer modestement l'action grâce à la disparité des OVNIS s'en donnant à coeur joie dans les effets de surprise et ballets féeriques. A l'instar donc de Rencontres du 3è type lorsque des centaines de bulles, de rayons gammas et d'étoiles filantes y forment des esquisses dans l'air et le ciel afin d'ébranler nos personnages en proie à la stupeur (contractée). Tout cela demeure donc gentillet, simplet, gratuit et inoffensif à travers son ambiance bonnard de science-fiction conjuguée au merveilleux et au fantastique, quand bien même les FX artisanaux s'avèrent assez bien fichus dans l'ensemble. Le point le plus fructueux étant les fascinants déplacements des monstres filmés en stop motion que l'on croirait extraits d'un film de Ray Harryhausen si bien que l'on a droit à un moment à un houleux corps à corps, aussi mineure soit leur chorégraphie épique.


Sans laisser de souvenir impérissable, le Jour de la fin des temps se décline donc en sympathique curiosité fantasque sous l'impulsion d'aimables trognes du samedi soir parfois issues de la série TV (Jim Davis en tête, l'inoubliable Josh Ewing de Dallas). Quand au final salvateur à la fois féerique et déconcertant, on accepte pour autant le non-sens du twist fantasmagorique de par sa scénographie aussi flamboyante que dépaysante. N'oubliez donc pas de déposer votre cerveau au vestiaire avant de goûter cette friandise acidulée au charme (agréablement) désuet, tant il n'y a pas grand chose à saisir. 

*Bruno

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