mardi 7 juillet 2020

Le Vampire de ces Dames

                                 Photo empruntée sur Google, appartenant au site buddy-movierepack.blogspot.com

"Love at First Bite" de 1979. U.S.A. 1h36. Avec George Hamilton, Susan Saint James, Richard Benjamin, Dick Shaw, Sherman Hemsley, Art Johnson, Isabel Sanford.

Sortie salles France: ? U.S: 27 Avril 1979.

FILMOGRAPHIE: Stanley John Dragoti, dit Stan Dragoti, est un réalisateur et scénariste américain né le 4 octobre 1932 à New York et mort le 13 juillet 2018 à Los Angeles. 1972 : Billy le cave. 1976 : McCoy (série télévisée). 1979 : Le Vampire de ces dames. 1983 : Mister Mom. 1985 : L'Homme à la chaussure rouge. 1989 : Touche pas à ma fille. 1991 : L'Équipe des casse-gueule.


Sans jamais rivaliser avec les meilleures réussites du genre (Dr Jerry et Mr Love, Le Bal des Vampires, Frankenstein Junior et le plus récent Vampires en toute intimité), le Vampire de ces dames est une charmante et sympathique parodie, notamment auprès de ces attachants personnages se prêtant au jeu de la déconnade avec un humour bonnard. Tant auprès de George Hamilton en vampire dandy anachronique plutôt inoffensif, de l'envoûtante Susan Saint James (quelle sombre beauté spontanée !) en maîtresse caractérielle timidement influencée par l'amour éternel, de Richard Benjamin en Docteur revanchard endossant la double fonction de chasseur de vampire et d'amant éploré et de Arte Johnson en domestique badin au rictus démonial. Assurément le personnage le plus pittoresque de l'équipe à travers son naturel inné d'y pouffer de rire sous l'impulsion de ses répliques sardoniques.


Quant à l'intrigue éculée centrée sur notre triangle amoureux mais transplantée dans notre monde contemporain, elle se permet quelques libertés afin d'y injecter quelques touches d'originalité (le vampire doit ici mordre à 3 reprises sa proie pour qu'elle devienne immortelle et s'alloue de pouvoirs télékinésiques pour moderniser le mythe). Notamment auprès de la caractérisation borderline du petits fils de Van Helsing endossant le double rôle susnommé. Mais comme de coutume au sein du genre casse-gueule de la parodie parfois trop irrévérencieuse, tout n'est pas du meilleur goût, à l'instar du duel d'hypnose dans le restaurant d'une drôlerie plutôt lourdingue. Rien d'alarmiste pour autant si bien que l'on préserve fréquemment le sourire (et les rires) aux lèvres à travers sa pléthore de situations cocasses dénuées de prétention. Le méconnu Stan dragoti emballant donc efficacement son film de par son rythme fougueux (les acteurs s'en donnant à coeur joie sans se complaire dans l'outrance ou les effets de manche) et sa sincérité d'y traiter le mythe avec une bonne humeur et dérision tantôt romanesque (avec en filigrane une réflexion sur la peur de l'engagement). A revoir sans se prendre la tête.

*Bruno

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