Sortie en salles en France le 23 Février 1983. U.S: 4 Février 1983
FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Sidney J. Furie est un réalisateur, scénariste et producteur canadien, né le 28 Février 1933 à Toronto, en Ontario (Canada). 1959: A Dangerous Age. 1961: Le Cadavre qui tue. The Snake Woman. 1964: La Poupée Sanglante. 1965: Icpress, danger immédiat. 1966: L'Homme de la Sierra. 1970: L'Ultime Randonnée. 1978: Les Boys de la compagnie C. 1981: l'Emprise. 1986: Aigle de Fer. 1987: Superman 4. 1988: Aigle de Fer 2. 1991: La Prise de Beverly Hills. 1995: Aigle de Fer 4. 1997: Les Rapaces. 1997: Les Enragés. 2000: Jeu Mortel. Nuit Infernale. 2003: Détention. 2004: Direct Action. 2005: American Soldiers. 2006: The Veteran (télé-film).
Ce film est l'histoire romancée d'un incident réel qui a eu lieu à Los Angeles, en Californie, en Octobre 1976. Pour les chercheurs, c'est l'un des cas les plus extraordinaires de l'histoire de la parapsychologie.
La vraie Carla Moran vit aujourd'hui au Texas avec ses enfants.
Les attaques, moins fréquentes et moins intenses... continuent.
Le pitch : une nuit, une mère de famille est sexuellement agressée par une présence invisible dans sa chambre. Le lendemain, une seconde attaque, tout aussi violente, survient. Quelques jours plus tard, elle perd le contrôle de son véhicule sans raison apparente. Démunie, terrifiée à l’idée de rentrer chez elle, elle consulte un psychiatre réputé pour tenter de comprendre les tenants d’un phénomène dont l’origine échappe à toute logique.
Avec un argument aussi grotesque en apparence, L’Emprise aurait pu sombrer dans la gaudriole zédifiante, si un réalisateur inspiré et une actrice à la sobriété expressive ne s’étaient alliés pour nous convaincre de l’horreur invisible qui hante cette femme. Et si, quarante ans plus tard, le film demeure aussi terrifiant, inquiétant, oppressant, c’est parce qu’il illustre sans esbroufe le calvaire improbable d’une mère de famille harcelée par une entité lubrique.
La première partie, entrecoupée de scènes-chocs jamais racoleuses, dépeint avec une intensité psychologique rare le supplice de Carla, victime de viols répétés dans sa propre maison. L’angoisse sourde de Carla — cette peur d’une nouvelle attaque foudroyante — s’infiltre dans l’esprit du spectateur, témoin d’une intrusion du surnaturel dans la banalité du quotidien. Quant aux séquences d’agression, elles sont d’un réalisme malsain, froid, glaçant. Les effets spéciaux, employés avec parcimonie, évitent toute surenchère grotesque pour authentifier les exactions d’un ectoplasme pervers. La menace, insidieuse, s’intensifie à mesure que le surnaturel s’octroie le droit d’agresser une victime réduite à l’état d’objet sexuel.
La seconde partie embrasse alors la piste surnaturelle en donnant la parole à des parapsychologues. Une équipe spécialisée dans l’occultisme viendra prêter main-forte à Carla. Mais chut, n’en disons pas plus. Furie ne cherche pas à nous convaincre du surnaturel : il laisse au spectateur le soin d’embrasser le doute, face à la souffrance d’une femme pourtant saine d’esprit. Soulignons enfin le jeu bouleversant de Barbara Hershey, frémissante d’émotion, à la fois vulnérable et déterminée, dans ce rôle épineux de martyre confrontée à un bourreau sans visage. Elle incarne une humanité chétive, une force vacillante, une volonté de survivre à l’indicible.
Récompense: Antenne d'or au festival d'Avoriaz en 1983 et Prix d'interprétation Féminine à Barbara Hershey..
Rien à dire de plus, Bruno. Pour une fois, je vais la mettre en veilleuse ! Un excellent film fantastique qui colle la trouille. Du bel ouvrage de Sidney J. Furie, cinéaste tout terrain dont on parle trop peu, et Barbara Hershey, la bien nommée, aussi jolie que brillante comédienne. Dans mon top 20 des films d'horreur, "The Entity" s'est fait une place ad vitam æternam. A noter la première photographie cinéma de Stephen H. Burum, excellent chef op (Outsiders, Body Double, Casualties of War, Something Wicked This Way Comes, Carlito's Way) qui commença comme chef op de seconde équipe sur "Apocalypse Now" sous la direction de Vittorio Storaro. Excusez du peu !
RépondreSupprimerlol Adam. Mais tes commentaires sont toujours les bienvenus !
RépondreSupprimerCe film passe toujours aussi bien encore aujourd'hui.
RépondreSupprimerUn de mes films d'épouvante préférés.
La musique d'ambiance de Charles Bernstein est pour le coup un atout majeur dans le succès de ce film.
plus connu pour son travail sur des séries TV, il est connu pour les griffes de la nuit ou plus récemment
"Inglorious Basterds" , AHHH ces coups de basses répétés donnent encore des sueurs dans ce film.
Bonne idée d'avoir sorti presque coup sur coup deux
histoires de Frank de Felitta..
Ce film à eu l'Antenne d'or à Avoriaz?
RépondreSupprimeravec un bon lifting il gagnerai surement la parabole de platine aujourd'hui.
Pas à cause de la disparition des antennes.
Même sans lifting
RépondreSupprimerEt je ne l'ai pas fait exprès Lirandel pour les 2 romans de De Fellita !
RépondreSupprimerLa modestie légendaire de Bruno.ou la perversion stratégique de bon gout.
RépondreSupprimerA vous de choisir,,,
lol
RépondreSupprimerre-mdr !
RépondreSupprimerSérieusement, je vous donne ma parole que les 2 films adaptés des romans de De Fellita m'ont été sélectionnés de manière purement fortuite. C'est un heureux hasard, j'insiste !
RépondreSupprimerCitation de "fight club" , "....n'oublie pas que tu as juré deux fois.."
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RépondreSupprimerAh oui je plussoie à 200%, un film qui éclate tous les films récents soi-disant de trouille. La musique (plutôt ce son) agressive lors des viols est inoubliable et ce métrage est vraiment inquiétant au possible. The Entity mériterait d'être plus reconnu que pas mal d'autres films !
RépondreSupprimerok
RépondreSupprimerun classique a voir ou a revoir vraiment effrayant.
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