de Michael Anderson. 1976. U.S.A. 1h58. Avec Michael York, Jenny Agutter, Richard Jordan, Roscoe Lee Browne, Greg Lewis, Michelle Stacy, Farrah Fawcett, Michael Anderson Jr., Peter Ustinov.
Sortie salles France: 22 Décembre 1976
FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Michael Anderson est un réalisateur britannique, né le 30 Janvier 1920 à Londres. 1949: Private Angelo. 1950: Waterfront. 1956: 1984. 1956: Le Tour du monde en 80 Jours. 1960: Les Jeunes Loups. 1961: La Lame Nue. 1965: Opération Crossbow. 1975: Doc Savage arrive. 1976: L'âge de cristal. 1977: Orca. 1979: Dominique. 1980: Chroniques Martiennes. 1989: Millenium. 2000: Pinocchio et Gepetto. 2008: Tenderloin.
Avant propos:
"Au 23è siècle, les survivants de la guerre, de la surpopulation, de la pollution vivent dans une grande cité sous dôme, isolé du monte extérieur oublié. Dans un univers écologique équilibré, l'humanité se consacre au plaisir libérée par les servo-mécanismes qui assurent ses besoins. Un seul problème: la vie finit à 30 ans, sauf si on renaît lors du rituel flamboyant du carrousel."
Le Pitch: Logan 5, limier chargé d'abattre les fugitifs est chargé d'une mission par l'ordinateur du dôme. Celle de se faire passer à son tour pour un fugitif afin de localiser le sanctuaire et le détruire, lieu d'abri de ces derniers. Avec l'aide de Jessica 6, il part explorer cette zone interdite mais son acolyte Francis 7 est à ses trousses.
Cette trame à la fois originale et inquiétante augure un divertissement d'anticipation haletant, immersif, fascinant; non dénué de poésie, d'audace expérimentale (la salle des orgies) et d'intelligence pour sa réflexion humaniste sur la nécessité de vieillir et de se cultiver afin de ne pas s'apitoyer sur l'instinct grégaire, si bien que l'âge de Cristal n'a point à rougir de sa réputation de classique culte en dépit de son aspect (génialement) kitch et d'une seconde partie moins forte et captivante. L'intrigue se résumant à une course poursuite intense 1h10 durant lorsque Logan et Jessica décident de s'échapper de leur dôme en guise de survie afin de retrouver un havre de paix que symboliserait le légendaire sanctuaire. Si bien que nombre de fugitifs burnés auront tenté de le conquérir au péril de leur vie. Quand bien même durant le périple de nos héros apprenant à se connaître main dans la main ils aborderont d'autres personnages équivoques (hostiles ou pas) ayant survécu à l'apocalypse lors d'un second acte peu à peu plus calme et posé à travers son urbanisation végétative laissée à l'abandon.
Formellement magnifique et inventif de par le soin de ses vastes décors appuyés d'FX crédibles pour l'époque (il repart d'ailleurs avec un Oscar pour ses meilleurs effets visuels), à l'instar de la séance de chirurgie esthétique où l'on découvre la néophyte Farrah Fawcett dans un rôle secondaire sciemment naïf mais empathique grâce à sa sincère prestance jamais surjouée, et de la procession du carrousel, mais aussi constamment dépaysant de par sa scénographie baroque particulièrement grandiose (photo criarde en sus pour mettre en exergue des costumes extravagants et armes futuristes), l'Age de Cristal suscite une indéniable fascination à cristalliser sa dystopie (anti dictatoriale) sous l'impulsion du très attachant duo Michael York / Jenny Agutter arpentant toute l'intrigue avec un humanisme toujours plus saillant. La cause incombant aux valeurs de l'amour et de (la peur de) la mort que Logan découvre prioritairement, entre appréhension, audace et curiosité payante. Et si à mi-parcours (comptez tout de même 1h20 de bonheur cinéphile) l'intrigue patine un peu faute d'un rythme contrairement languissant, la présence affable du vétéran Peter Ustinov peut également faire office d'atout attractif dans sa fonction de vieux papy sauveur du (nouveau) monde. A revoir sans modération sachant que ses thématiques productives sur l'ouverture d'esprit, la nécessité de se cultiver et de se libérer du carcan de l'autarcie afin d'arpenter d'autres états, d'autres mondes pour s'enrichir et vivre ensemble demeure plus qu'actuel.
*Bruno
Cette trame à la fois originale et inquiétante augure un divertissement d'anticipation haletant, immersif, fascinant; non dénué de poésie, d'audace expérimentale (la salle des orgies) et d'intelligence pour sa réflexion humaniste sur la nécessité de vieillir et de se cultiver afin de ne pas s'apitoyer sur l'instinct grégaire, si bien que l'âge de Cristal n'a point à rougir de sa réputation de classique culte en dépit de son aspect (génialement) kitch et d'une seconde partie moins forte et captivante. L'intrigue se résumant à une course poursuite intense 1h10 durant lorsque Logan et Jessica décident de s'échapper de leur dôme en guise de survie afin de retrouver un havre de paix que symboliserait le légendaire sanctuaire. Si bien que nombre de fugitifs burnés auront tenté de le conquérir au péril de leur vie. Quand bien même durant le périple de nos héros apprenant à se connaître main dans la main ils aborderont d'autres personnages équivoques (hostiles ou pas) ayant survécu à l'apocalypse lors d'un second acte peu à peu plus calme et posé à travers son urbanisation végétative laissée à l'abandon.
Formellement magnifique et inventif de par le soin de ses vastes décors appuyés d'FX crédibles pour l'époque (il repart d'ailleurs avec un Oscar pour ses meilleurs effets visuels), à l'instar de la séance de chirurgie esthétique où l'on découvre la néophyte Farrah Fawcett dans un rôle secondaire sciemment naïf mais empathique grâce à sa sincère prestance jamais surjouée, et de la procession du carrousel, mais aussi constamment dépaysant de par sa scénographie baroque particulièrement grandiose (photo criarde en sus pour mettre en exergue des costumes extravagants et armes futuristes), l'Age de Cristal suscite une indéniable fascination à cristalliser sa dystopie (anti dictatoriale) sous l'impulsion du très attachant duo Michael York / Jenny Agutter arpentant toute l'intrigue avec un humanisme toujours plus saillant. La cause incombant aux valeurs de l'amour et de (la peur de) la mort que Logan découvre prioritairement, entre appréhension, audace et curiosité payante. Et si à mi-parcours (comptez tout de même 1h20 de bonheur cinéphile) l'intrigue patine un peu faute d'un rythme contrairement languissant, la présence affable du vétéran Peter Ustinov peut également faire office d'atout attractif dans sa fonction de vieux papy sauveur du (nouveau) monde. A revoir sans modération sachant que ses thématiques productives sur l'ouverture d'esprit, la nécessité de se cultiver et de se libérer du carcan de l'autarcie afin d'arpenter d'autres états, d'autres mondes pour s'enrichir et vivre ensemble demeure plus qu'actuel.
*Bruno
22.12.22. vf
4èx
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