"Terminator 3: Rise of the Machines" de Jonathan Mostow. 2003. U.S.A. 1h49. Avec Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Claire Danes, Kristanna Loken, David Andrews, Mark Famiglietti, Earl Boen
Sortie salles France: 6 Août 2003. U.S: 2 Juillet 2003
FILMOGRAPHIE: Jonathan Mostow est un réalisateur, producteur et scénariste américain né le 28 novembre 1961 à Woodbridge, Connecticut (États-Unis). 1991: Flight of Black Angel. 1997: Breakdown. 2000: U-571. 2003: Terminator 3: Le Soulèvement des machines. 2009: Clones. 2017 : The Professional.
Inexplicablement boudé par les fans, Terminator 3 demeure pourtant selon mon jugement de valeur un divertissement d'une énergie hallucinée (suffit de revoir l'ébouriffante poursuite automobile exposant un camion grue azimuté !), tant et si bien que l'on reconnaît bien la patte de Jonathan Mostwow déjà signataire des très efficaces Breakdown et U 571. Déclinaison survitaminée de Terminator 2, Terminator 3 retrace l'équipée de survie de John Connor, Katherine Brewster et le T-850 (à nouveau revenu du futur) afin de détruire l'ordinateur Skynet pour éviter le jugement dernier. Au même moment, le T-X (encore plus innovant et destructeur que le précédant volet) s'efforce de déjouer leur mission avec un acharnement inébranlable. Pour apporter un regain d'originalité, le cinéaste choisit d'impartir le rôle à la novice Kristanna Loken, autrefois jeune mannequin. Hyper charismatique dans sa combinaison latex couleur bordeaux, cette dernière crève l'écran de par sa beauté gracile redoutablement pernicieuse. Les FX ahurissants de réalisme rehaussant l'aspect indestructible de cette machine belliciste d'une vélocité sans égale. Ainsi, si l'intrigue prévisible n'apporte pas vraiment de surprises, Jonathan Mostow est suffisamment inspiré, circonspect, appliqué (voir même décomplexé par moments pour y apporter quelques savoureux clins d'oeil et touches d'humour) pour donner chair à un univers d'anticipation aussi photogénique (la touche mexicaine en sus !) que crépusculaire, eu égard de la tournure dramatique des évènements si je me réfère à l'impensable épilogue.
A réhabiliter d'urgence donc si on sait faire preuve de recul (évitez de revoir à la file Terminator 2 et 3 !) et d'un certain second degré (Jonathan Mostow redoublant d'efficacité à relancer l'intrigue - éculée - pour afficher un ersatz aussi sombre et violent que futilement truculent).
* Bruno
3èx
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire