Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
de Guillaume Canet. 2019. France. 2h08. Avec François Cluzet, Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Benoît Magimel, Laurent Lafitte, Pascale Arbillot, Clémentine Baert, Valérie Bonneton, José Garcia,
Joël Dupuch.
Sortie salles France: 1er Mai 2019
FILMOGRAPHIE: Guillaume Canet, né le 10 avril 1973 à Boulogne-Billancourt en France, est un acteur, réalisateur, producteur associé, scénariste, dialoguiste et adaptateur français. 2002: Mon Idole. 2006: Ne le dis à Personne. 2010: Les Petits mouchoirs. 2013 : Blood Ties. 2017 : Rock’n’Roll. 2019: Nous finirons ensemble.
9 ans après son joli succès public les Petits Mouchoirs, Guillaume Canet rempile pour une suite avec Nous finirons ensemble, hommage selon ses dires à Maurice Pialat à travers Nous ne vieillirons pas ensemble sorti en 1972. Et on peut dire que Canet, complètement transi par ce qu'il filme puisque infiniment inspiré et perfectionniste, parvient haut la main à surpasser son modèle. Notamment en bouclant son intrigue avec une émotion tellement plus sobre et naturelle si on la compare au final sirupeux des Petits Mouchoirs maladroitement trivial. Hymne à la vie, à la fiesta, à l'amour et surtout à l'amitié, Nous finirons ensemble est un pur concentré de bonheur expansif comme on en voit trop peu dans le paysage français. Si bien que selon mon jugement de valeur, j'ai vécu un moment de cinéma en apesanteur de par son semblant de féerie ainsi que sa puissance d'évocation à travers moult situations que j'ai déjà personnellement vécu de manière aussi juste qu'authentique ! Il va d'ailleurs sans dire que Canet s'avère l'un des meilleurs cinéastes de sa génération à savoir diriger ses acteurs au sein de la comédie française, tant et si bien que chaque séquence semble avoir été quasi improvisée avec souci documentaire. C'est dire si l'immersion du spectateur fonctionne à plein régime à travers ses tranches de vie purement amicales où se télescopent prises de bec, éclats de rire, ébriétés et réconciliations autour d'une crise identitaire d'un sexagénaire plongé dans une lourde dépression.
Tant auprès de sa situation économique, de son ancienne relation conjugale (il est sur le point de divorcer) que de sa nouvelle épreuve existentielle à devoir franchir le cap de la soixantaine. Faut t'il préciser que l'immense François Cluzet accomplit une fois encore une performance viscérale de par sa vigueur d'expression névralgique à nous insuffler ses sautes d'humeur cyclothymiques ! Outre la posture si justement expressive de ce dernier portant le film sur ses épaules avec autant de fragilité que de résilience dans sa requête du dépassement de soi et du désir de renouer avec la gagne, les autres acteurs qui l'accompagnent, frétillants, communicatifs, fripons, tendres et/ou écorchés, sont à la fête à travers leurs traits de caractère hétéroclites où priment les valeurs de l'amour, de la fidélité et de la cohésion amicale. A l'instar de leurs houleuses relations conjugales ou de leur nouvelle accointance sentimentale (les rapports nouvellement intimes entre Gilles Lellouche et la sémillante Marion Cotillard dans un rôle à contre-emploi de chieuse frondeuse). A la fois drôle, exaltant, lyrique et émouvant parmi la juste mesure de sobriété (aucun acteur ne cède à la caricature ou à l'outrance verbale ou gestuelle), Nous finirons ensemble nous communique un arc en ciel d'émotions bipolaires si bien que le spectateur s'identifie auprès de ces personnages, notamment en se remémorant ses propres réminiscences personnelles que Guillaume Canet parvient à réanimer sur pellicule grâce au vérisme plus vrai que nature de sa mise en scène chiadée et à la ferveur des comédiens constamment en roue libre de par leur force tranquille confondante de naturel !
La fureur de vivre.
Comédie chorale festoyant autour des thèmes de l'amitié, de la vieillesse et de l'amour sous l'impulsion d'une communion de comédiens transpirant la bonhomie tintée de tendresse, Nous finirons ensemble redore ses lettres de noblesse au "film de potes" avec une intensité émotionnelle infiniment fructueuse dans sa capacité à remettre en question l'éthique du spectateur lui permettant de renouer avec une seconde jeunesse ! 1000 mercis Guillaume pour ce précieux écrin !
*Bruno
Box Office: 2 759 831 entrées
hé bah t es un vrai fan , j ai pourtant fais les 2 et moi j suis pas conquis trop larmoyant peut etre , par contre grand fan de Rock'n'roll surtout la 2eme partie qui de plus gené les spectateurs , trop loufoque
RépondreSupprimerAlors que je n'ai pas apprécié Rock and Roll à ma grande surprise (lourdingue pour ma part, je ne suis pas rentré dedans au niveau du style d'humour et du jeu beaucoup trop outré de Guillaume Canet).
RépondreSupprimer