vendredi 20 novembre 2020

Alone

                                                   Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de John Hyams. 2020. U.S.A. 1h38. Avec Jules Willcox, Marc Menchaca, Anthony Heald.

Sortie salles U.S: 18 Septembre 2020

FILMOGRAPHIE: John Hyams est un réalisateur, producteur et scénariste américain. 1997: One dog Day. 2009: Universal Soldier: Régénération. 2012: Dragon Eyes. 2012: Universal Soldier: Régénération. 2018: All Square. 2002: Alone. Prochainement: Maniac Cop. 

           "L'espoir de la survie passait par cet homme sans élégance que le jour baignait de sang."

Traque impitoyable entre un tueur et sa proie, Alone est une série B du samedi soir tout à fait fréquentable. Dans la mesure où si John Hyams n'invente rien à travers son schéma narratif éculé, il parvient à s'extirper du produit standard de par l'efficacité de sa réalisation à la fois nerveuse, intense et soignée (notamment auprès de l'habile exploitation de ses décors sauvages nous remémorant inconsciemment Rambo, Délivrance et Traqué de Friedkin pour l'ultime mano a mano primitif), le réalisme de ses situations censées (en dépit de 2/3 facilités un chouilla grossières, telle la victime appelant les secours du coffre - sans plage arrière - du véhicule du tueur au volant) et du casting quasiment composé de 2 acteurs si on élude un second-rôle furtif (un peu stéréotypé dans son interrogation dubitative sur air connu). 

Le tueur adoptant une carrure de pervers roublard à travers sa force tranquille et de sureté à courser sa proie, la victime insufflant une appréhension dépouillée à travers son initiation au courage quasiment dénuée de temps morts. Le spectateur s'identifiant à cette jeune veuve sans fard avec une attention permanente quant au réalisme du contexte horrifique imposé de jour comme de nuit. On apprécie également la manière retorse dont cette dernière fait preuve pour s'extirper de sa géôle tout en multipliant les stratégies de survie à travers sa course à travers bois émaillée d'une rencontre aléatoire et de péripéties pernicieuses. La réussite prioritaire de Alone émanant donc de cette confrontation ardue entre eux si bien que la victime finit par détourner les codes dans sa capacité pugnace à se rebeller contre son tortionnaire. Preuve en est avec ce final tendu comme un arc à travers sa sauvagerie primitive correctement chorégraphiée. 


A découvrir. 
*Bruno

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