lundi 27 juin 2022

Cocoon, le retour / Cocoon: The Return

                                                       Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Daniel Petrie. 1988. U.S.A. 1h56. Avec Don Ameche, Wilford Brimley, Hume Cronyn, Jessica Tandy, Steve Guttenberg, Maureen Stapleton, Gwen Verdon.

Sortie salles France: 3 Mai 1989. U.S: 23 Novembre 1988

FILMOGRAPHIEDaniel Petrie est un réalisateur, scénariste et producteur canadien né le 26 novembre 1920 à Glace Bay (Nouvelle-Écosse) et mort le 22 août 2004 à Los Angeles (Californie). 1960 : Le Buisson ardent. 1961 : Un raisin au soleil. 1962 : Guitares et bagarres. 1963 : Les Heures brèves. 1966 : Jeunes gens en colère. 1966 : Un micro dans le nez. 1973 : Odyssée sous la mer. 1974 : Buster and Billie. 1974 : Pris au piège. 1976 : L'Adam de la mer. 1978 : Betsy. 1980 : Resurrection. 1981 : Le Policeman. 1982 : Six-Pack. 1984 : Un printemps sous la neige. 1987 : Square Dance. 1988 : Rocket Gibraltar. 1988 : Cocoon, le retour. 1994 : Lassie : Des amis pour la vie. 1997 : The Assistant. 


Retour sur Terre.
A condition de ne pas avoir revu son modèle depuis quelques années (il faut donc respecter un certain laps de temps pour l'évacuer de nos souvenirs afin de mieux apprivoiser sa suite), Cocoon le retour est une gentille alternative sur air connu, une sympathique séquelle aussi vaine et sans surprise soit-elle. Tant et si bien qu'à la revoyure, et en dépit de son pitch minimaliste, j'ai été agréablement surpris par son aspect franchement attachant de par la bonhomie des acteurs sclérosés jouant à nouveau les jeunes boute-en-train avec une fringance résolument communicative. L'intrigue se focalisant la plupart du temps sur leur quotidienneté amicale à profiter de l'instant présent (après avoir retrouvé leur famille) en compagnie d'épouses aimantes, quand bien même l'un d'eux a bien du mal à tourner la page à la suite de la mort de sa bien aimée Rose. Séjournant 4 jours sur terre en attendant d'y rapatrier des cocons confinés au fond de l'océan puisque menacé par des secousses sismiques selon les prévisions météorologiques, ceux-ci vont tenter en prime d'en récupérer un enlevé par le navire d'un centre de recherche océanographique. 

On retrouve donc pour notre plus grand plaisir les acteurs sémillants du 1er opus, même si Steve Guttenberg ici très en retrait demeure peu présent à l'écran, et on s'étonne de découvrir l'actrice néophyte Courteney Cox déjà convaincante en chercheuse prévenante fascinée par la découverte d'un extra-terrestre d'une innocence expressive. Enfin, le réalisateur remplaçant Daniel Petrie (le Policeman, Résurrection) aborde également avec beaucoup de tendresse, d'émotions, de nostalgie et une certaine dramaturgie les thématiques de la peur de mourir et de la perte de l'être cher à travers ces moult personnages contrariés par le temps qui passe, quand bien même Bernie ne parvient pas à assumer la disparition de son épouse Rose en dépit de sa nouvelle rencontre avec la charmante et décomplexée Ruby. Cocoon le retour demeure donc tout à fait attachant, attrayant, philanthrope et jamais ennuyeux à tenter de renouer avec les ingrédients du 1er volet avec, certes, moins de surprise, d'originalité et d'efficacité, mais en restant concentré sur une émotion permanente, entre tendresse, cocasserie et féerie pour les apparitions des extra-terrestres luminescents. Et à ce niveau spécialement émotif cette suite sans prétention est tout à fait représentative de son époque candide dans lequel elle fut conçue sous l'impulsion de sa magnifique mélodie élégiaque de James Horner.


*Bruno
2èx

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