mardi 13 juin 2023

Star Trek 2, la Colère de Khan / Star Trek II: The Wrath of Khan

                                                          Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Nicholas Meyer. 1982. U.S.A. 1h57 (Director's Cut). Avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelley, James Doohan, Walter Koenig, George Takei, Nichelle Nichols.

Sortie salles France: 20 Octobre 1982. U.S: 4 Juin 1982

FILMOGRAPHIE: Nicholas Meyer est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain, né le 24 Décembre 1945 à New-York. 1979: C'était demain. 1982: Star Trek 2. 1983: Le Jour d'Après. 1985: Volunteers. 1988: Les Imposteurs. 1991: Company Business. 1991: Star Trek 6. 1999: Vendetta.


Un spectacle adulte, intelligent, maîtrisé, sincère, révérencieux, poignant (sacré final !), parfois épique, sobrement équilibré, notamment par son récit bien conté.
*Bruno

                                       Une chronique de Grand-Alf que j'approuve à 95%.

Bataille au-delà des étoiles.

Les fans de l'époque ayant accueilli assez froidement le premier opus cinématographique, il est donc décidé de laisser de côté l'approche mystico-métaphysique pour un spectacle plus simple, plus direct, cette fois sous la direction de Nicholas Meyer, cinéaste nous ayant offert juste avant l'excellent "C'était demain". Considéré par beaucoups de trekkies comme le meilleur de la saga (avec le 6, également réalisé par Meyer), "Star Trek 2" est effectivement supérieur à son modèle (du moins en ce qui me concerne), certes moins ambitieux dans ses thèmes mais mieux rythmé et offrant un divertissement bien plus trépidant et spectaculaire.

Non dénué de défauts (c'est un "Star Trek" quand même), il pose cependant les bases de ce que sera la saga cinématographique, jouant beaucoup sur l'humour ("Glander dans le cosmos, c'est un boulot pour les jeunes.") et sur les interactions des personnages, tous incarnés avec talent. On retiendra également un méchant d'une belle envergure (superbe Ricardo Montalban), quelques séquences délicieusement crasspec et surtout, un sacrifice final inattendu et émouvant, qui provoquera cependant la colère des fans de la première heure.

Gand-Alf (Sens Critique)
8


                                    Une seconde chronique de Docteur Jivago que j'approuve à 80% (je ne suis  particulièrement pas d'accord avec lui quand il relève le jeu outrancier de l'acteur Ricardo Montalban)

Khan la fin approche...
Dans cette suite du réussi premier opus, c'est Nicholas Meyer qui prend les commandes derrière la caméra pour nous faire suivre l'USS Entreprise et son équipage qui vont se retrouver face à un ancien ennemi de l'Amiral Kirk qui ne cherche que la vengeance envers ce dernier.

Cette suite prend une direction différente du premier opus et offre notamment plus d'action sans pour autant tomber dans la surenchère, loin de là même. Pari réussi pour cet épisode qui s'avère plaisant à suivre, notamment grâce à ses protagonistes que l'on retrouve, surtout Kirk et Spock ainsi que le méchant, rongé par une haine envers Kirk et qui s'avère aussi diabolique qu'outrancier (en même temps, l'acteur en fait des caisses !). Si les questionnements sur les personnages sont bien écrits, notamment ceux de Kirk sur son avenir puis son passé ainsi que le rapport à la vie et à l'humain de Spock, celle entre les personnages laisse parfois à désirer, notamment entre Kirk et son fils. Efficace et bien foutu, cet opus tient tout le long en haleine. Le côté un peu kitsch et 80's donne un charme plutôt sympathique à un ensemble qui ne manque ni d'humour, ni d'émotion, notamment dans son surprenant final. La richesse de l'univers est toujours l'une des principales réussites, où ici on se retrouve entre divers planètes, vaisseaux, machine (notamment Genesis)..., le tout bénéficiant d'effets spéciaux et maquettes réussis, tout comme la musique de James Horner.

Un second opus franchement réussi qui prend une voie différente de celui de Robert Wise pour offrir un beau spectacle sans temps morts, parfois surprenant et bénéficiant d'un univers et de personnages que l'on prend plaisir à suivre.

Docteur_Jivago (Sens Critique)
7


Récompenses
: Saturn Awards 1983 : meilleur acteur pour William Shatner, meilleur réalisateur pour Nicholas Meyer


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire