lundi 2 octobre 2023

Le Jardin des Tortures / Torture Garden

                                           

                                              Photo empruntée sur Google, appartenant au site wrongsideoftheart.com

de Freddie Francis. 1967. Angleterre. 1h40. Avec Jack Palance, Burgess Meredith, Beverly Adams. Peter Cushing, Lancelot Canning, Michael Bryant, Colin Williams, John Standing.

Sortie salles France: 27 Décembre 1967

FILMOGRAPHIE SELECTIVEFreddie Francis est un réalisateur, directeur de photographie et scénariste britannique, né le 22 Décembre 1917 à Londres, décédé le 17 Mars 2007 à Isleworth (Royaume-Uni). 1962: La Révolte des triffides. 1963: Paranoiac. 1964: Meurtre par procuration. 1964: l'Empreinte de Frankenstein. 1965: Le Train des Epouvantes. 1965: Hysteria. 1965: The Skull. 1966: The Deadly Bees. 1966: Poupées de cendre. 1967: Le Jardin des Tortures. 1968: Dracula et les Femmes. 1970: Trog. 1972: Histoires d'Outre-Tombe. 1973: La Chair du Diable. 1973: Les Contes aux limites de la folie. 1974: Son of Dracula. 1975: La Légende du Loup-Garou. 1975: The Ghoul. 1985: Le Docteur et les Assassins. 1987: Dark Tower.


Produit par la Amicus en pleine vogue du film à sketchs, Le Jardin des tortures demeure un fort sympathique film à sketchs même si on fait mieux pour le genre durant cet âge d'or British. Un chat meurtrier aux pouvoirs hypnotiques, des comédiens notoires adeptes d'une chirurgie révolutionnaire, un piano sentimental doué de vie et enfin la résurrection de l'écrivain Edgar Allan Poe se disputent efficacement la vedette au sein d'un esthétisme gothique tantôt macabre (le 1er et le dernier sketch sont un régal pour les yeux), tantôt stylisé ou raffiné (le second et le surtout 3è détonnent par le changement de ton). D'ailleurs sur ce point formel, il faut avouer que Freddie Francis soigne scrupuleusement chaque scénographie afin de mieux nous immerger dans ses récits d'épouvante toujours contés avec efficacité (le segment "Enoch" en particulier) quand bien même le récit élaboré autour du personnage d'Edgar Allan Poe "The Man Who Collected Poe") s'avère à la fois débridé et captivant pour clore de manière aussi convaincante qu'enthousiasmante cette sarabande infernale illustrant comme de coutume des profils peu recommandables. Peter Cushing et Jack Palance se partageant la vedette avec inimitié dans leurs rapports de force davantage tendus à élucider le mystère entourant la disparition de l'écrivain. Des forces d'expression particulièrement intenses renforçant le côté ludique, captivant, fascinant de cette troublante histoire macabre contée avec soin comme toutes les autres histoires susnommées. Si bien que le 1er segment demeure à mes yeux le plus angoissant, envoûtant et terrifiant à nous dépeindre scrupuleusement la lente progression dans la folie d'un homme vénal ayant ouvert une boite de pandore qui pourrait lui coûter cher. On notera enfin en guise de cerise sur le gâteau une partition musicale classique symptomatique des productions Hammer que la firme Amicus tenter de concurrencer.


Mon ordre de préférence des sketchs: 
1 - 4 - 3 - 2

Bruno 
09.06.17. 300 v
02.10.23. 2èx  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire