jeudi 19 octobre 2023

La Nuit de la Comète / Night of the comet

                                                         Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de  Thom Eberhardt.1984. U.S.A. 1h35. Avec Catherine Mary Stewart, Kelli Maroney, Robert Beltran, Mary Woronov, Geoffrey Lewis, Peter Fox.

Sortie salles France: ?. U.S: 16 Novembre 1984

FILMOGRAPHIEThom Eberhardt est un réalisateur et scénariste américain né le 7 mars 1947 à Los Angeles, Californie (États-Unis). 1983 : Sole Survivor. 1984 : La Nuit de la comète. 1988 : The Night Before. 1988 : Élémentaire, mon cher... Lock Holmes. 1989 : Cours d'anatomie. 1992 : Captain Ron. 1993 : Space Rangers (série télévisée). 1997 : Face Down (TV). 1998 : Il était deux foiS (TV). 2000 : Ratz (TV). 2002 : I Was a Teenage Faust (TV). 

Je tiens d'abord à remercier ma projo déceptive du Toubib de Pierre Granier-Deferre sans qui je n'aurai pu oser enchainer dans improvisation l'excellente surprise que représente pour moi La Nuit de la Comète. Une perle des années 80 pas assez reconnue selon mon jugement de valeur (d'ailleurs beaucoup plus positif qu'au 1er visionnage) tant ce p'tit métrage génialement dénué de prétention eut pu me faire rêver avec une simplicité somme toute décomplexée. Et c'est justement ce qui fait le charme et le piquant de cette prod digne d'Amblin si j'ose dire, toutes proportions gardées, dans la mesure où le cinéaste Thom Eberhardt (inconnu pour moi) s'y entend pour nous immerger dans son univers post-apo avec une sincérité, une formalité (combien de rutilants panoramiques urbains m'ont totalement envoûtés, tel un rêve de gosse émerveillé !) et surtout une candeur forçant le respect. Notamment eu égard de la bonhomie du casting amiteux, prioritairement les actrices Catherine Mary StewartKelli Maroney  jouant les soeurettes rivales avec tant d'implication auprès de leur charme innocent symptomatique des prods des années 80. 

                                      

Le climat de légereté qui environne tout le récit, conjugué à certains moments de flippe (les 3 premières apparitions des zombies m'ont réellement foutu les jetons à ma stupeur !) et de moments pittoresques confinant cette série B au divertissement atypique dans sa globalité. Qui plus est, et afin probablement de parfaire son métrage et de le clarifier (narrativement parlant) dans une plus-value de générosité, l'ultime demi-heure se permet d'enchainer les rebondissements, actions, quiproquos puis bouquet de tendresse imbibée de dérision (le final saugrenu est juste magnifique de poésie auprès de cette cohésion complice, aussi simpliste soit cette conclusion sciemment ubuesque) avec une spontanéité sémillante. On quitte donc l'aventure post-apo parmi nos sentiments fougueux de tendresse, bonheur, sourire de s'être autant familiarisé auprès de ces survivants juvéniles rarement angoissés/apeurés par leur condition de déreliction pour au contraire affronter l'avenir avec une insouciance ultra jouissive. Et c'est justement ce qui rend si fun, ludique, exaltante cette Nuit de la Comète que de compter sur le sarcasme et les bons sentiments badins pour emporter l'adhésion avec une faculté immersive proche de la féerie finalement. 


Teenage Mutant Horror Comet Zombies
Et donc pour conclure aussi simplement que cette satire dystopique: "C'était quand même quelque chose les années 80 ❤"

*Bruno
2èx

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire