
de Steven Quale. 2011. U.S.A. 1h26. Avec P.J Byrne, Nicholas d'Agosto, Tony Todd, Jacqueline MacInnes Wood, Emma Bell, David Koechner, Courtney B. Vance, Ellen Wroe, Miles Fisher, Tanya Hubbard.
Sortie en salles en France le 31 Aout 2011. U.S: 26 Aout 2011.
FILMOGRAPHIE: Steven Quale est réalisateur américain de cinéma. Il a travaillé en tant que deuxième réalisateur sur d'énormes productions comme Titanic et Avatar, pour les effets visuels sur ce dernier. 2000: Darkness (court). 2002: Superfire, l'enfer des Flammes (télé-film). 2006: Alien of the Deep (doc). 2011: Destination Finale 5

5è volet d'une franchise lucrative, Destination Finale 5 ne déroge pas à la règle de la redite en offrant au spectateur ce qu'il était venu chercher. C'est à dire un fort agréable divertissement du samedi soir auquel la grande faucheuse dévoile encore tout son potentiel pour commettre les pires méfaits afin de se réapproprier de la vie de huit survivants juvéniles.
Le Pitch: A bord d'un car, un jeune garçon, Sam et ses 8 employés de papier pressage se dirigent vers leur cession de formation en circulant sur un pont en chantier. Mais une terrible prémonition lui présage l'effondrement du viaduc causant ainsi la mort de ses camarades et de plusieurs quidams piégés sur l'affaissement de la voie en réparation. Réveillé de son cauchemar, Sam demande à son équipe de quitter au plus vite le car car craignant que sa prémonition ne devienne réalité. Nos huit survivants vont réussir in extremis à déjouer les plans de la mort, mais bientôt ils vont une nouvelle fois faire face avec l'horreur vindicative.
On ne change pas une recette qui gagne, Destination Finale 5 débutant son attraction sardonique avec la mise en chantier d'un accident d'anthologie confinée sur la longitude d'un pont séparant un cours d'eau. Les corps humains brutalement violentés étant éjectés d'un saut dans le vide quand ils ne sont pas simplement déchiquetés, transpercés ou broyés par toutes formes de projectiles en acier trempée voltigeant tous azimuts. Cette impressionnante séquence à la fois incisive et échevelée dans son attrait hautement spectaculaire se permet en prime de belles effusions de sang pour l'inventivité des meurtres. La suite balisée empruntant le même canevas que ses précédents volets dans la lignée d'un Vendredi 13 (ou plus récemment Saw) en bonne et due forme. Le tueur au masque de hockey substitué ici par l'entité de la mort en personne. La recette reste donc inchangée. C'est à dire aligner toutes les 10 à 15 minutes, une mort (accidentelle) effroyablement sardonique, inventive, morbide, particulièrement caustique.
Or, on peut reconnaître que l'efficacité du récit est privilégié de l'abondance des scènes chocs cinglantes façonnées avec un sens de dérision plutôt jouissif. L'acrobatie ardente de la jeune fille participant à un concours de gymnase, la potiche aux yeux azur s'adonnant à une chirurgie oculaire sous rayon laser ou encore le crash aérien font sans doute parties des séquences fortes les plus intenses et impressionnantes dans son alliage de suspense et d'horreur brute de decofrage. Quand à la tâche aride et finale de ces uniques survivants essayant de sauver leur vie en provoquant la mort de celle d'autrui, ils rendent leurs vicissitudes plutôt cocasses car sournoisement véreuses. Louablement, son savoureux épilogue dévoile également une astucieuse idée fortuite, sorte de clin d'oeil complice accès sur la temporalité d'un évènement survenu dans le tout premier chapitre.
Plus inventif, fun et jouissif que les 3è et 4è épisodes, Destination Finale 5 réitère son traditionnel jeu de massacre à renforts d'effets chocs redoutablement percutants avec une science du suspense (plus) habilement oppressante. Cette fort sympathique redite remplit donc honorablement son contrat d'aimable divertissement du samedi soir en attendant l'inévitable 6è volet à contrario de sa conclusion antinomique...
*Bruno
On ne change pas une recette qui gagne, Destination Finale 5 débutant son attraction sardonique avec la mise en chantier d'un accident d'anthologie confinée sur la longitude d'un pont séparant un cours d'eau. Les corps humains brutalement violentés étant éjectés d'un saut dans le vide quand ils ne sont pas simplement déchiquetés, transpercés ou broyés par toutes formes de projectiles en acier trempée voltigeant tous azimuts. Cette impressionnante séquence à la fois incisive et échevelée dans son attrait hautement spectaculaire se permet en prime de belles effusions de sang pour l'inventivité des meurtres. La suite balisée empruntant le même canevas que ses précédents volets dans la lignée d'un Vendredi 13 (ou plus récemment Saw) en bonne et due forme. Le tueur au masque de hockey substitué ici par l'entité de la mort en personne. La recette reste donc inchangée. C'est à dire aligner toutes les 10 à 15 minutes, une mort (accidentelle) effroyablement sardonique, inventive, morbide, particulièrement caustique.
Plus inventif, fun et jouissif que les 3è et 4è épisodes, Destination Finale 5 réitère son traditionnel jeu de massacre à renforts d'effets chocs redoutablement percutants avec une science du suspense (plus) habilement oppressante. Cette fort sympathique redite remplit donc honorablement son contrat d'aimable divertissement du samedi soir en attendant l'inévitable 6è volet à contrario de sa conclusion antinomique...
*Bruno
01.09.11