lundi 3 mars 2014

Indiana Jones et la Dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade)

                                                                                Photo empruntée sur Google, appartenant au site Notrecinema.com

de Steven Spielberg. 1989. U.S.A. 2h07. Avec Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott, Alison Doody, Michael Byrne, John Rhys-Davies.

Sortie salles France: 18 Octobre 1989. U.S: 24 Mai 1989

FILMOGRAPHIE: Steven Allan Spielberg, Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur est un réalisateur, producteur, scénariste, producteur exécutif, producteur délégué et créateur américain, né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio, États-Unis).1971: Duel , 1972: La Chose (télé-film). 1974: Sugarland Express, 1975: Les Dents de la mer, 1977: Rencontres du troisième type, 1979: 1941, 1981: les Aventuriers de l'Arche Perdue, 1982: E.T. l'extra-terrestre , 1983: La Quatrième Dimension (2è épisode), 1984: Indiana Jones et le Temple maudit, 1985: La Couleur pourpre, 1987: Empire du soleil, 1989: Indiana Jones et la Dernière Croisade, Always, 1991: Hook, 1993: Jurassic Park, La Liste de Schindler, 1997: Le Monde Perdu, Amistad, 1998: Il faut sauver le soldat Ryan Saving Private Ryan, 2001: A.I., 2002: Minority Report, Arrête-moi si tu peux, 2004: Le Terminal , 2005: La Guerre des Mondes, 2006: Munich, 2008: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, 2011: Les Aventures de Tintin, cheval de guerre. 2012: Lincoln.


5 ans après le tour de montagne russe d'Indiana Jones et le Temple Maudit, Steven Spielberg renoue avec l'épopée épique de son modèle dans une nouvelle aventure où l'humour occupe une place de choix. Le pitchAprès avoir libéré son père des nazis au sein d'un château, Indiana Jones doit collaborer avec lui afin de retrouver un nouveau trésor, le fameux Graal ! Mais Donovan et sa troupe sont également de la partie pour s'approprier l'objet si convoité, une coupe mythique ayant la capacité d'offrir la jeunesse éternelle. Avec l'aimable participation de Sean Connery, ce 3è opus tire parti de son originalité grâce à son imposante présence si bien que ce dernier y endosse le rôle du père d'Indiana Jones, un briscard bourru assez piètre aventurier lorsqu'il s'agit de prêter main forte à son fils ! Leur rapport conflictuel aux réparties irrésistibles donnant lieu à de savoureux gags lorsqu'ils doivent s'allier pour se dépêtrer des situations les plus alarmistes. Si Karen Allen est encore exemptée de l'aventure, on peut compter sur le charme insidieux d'une jeune autrichienne (la jeune inconnue Alison Doody magnétise l'écran de par son regard azur perçant !) afin d'attendrir le professeur Jones ! 


Démarrant comme de coutume sur les chapeaux de roue, Steven Spielberg utilise un flash-back judicieux pour nous remémorer un épisode de la jeunesse d'Indiana Jones. Un prologue d'anthologie levant un voile sur son instinct d'aventurier casse-cou, sur l'origine de son surnom mais aussi sur son influence vestimentaire (le choix symbolique alloué au chapeau et à l'ustensile du fouet), quand bien même sa frayeur des serpents nous sera dévoilé lors d'un concours de circonstances intempestives ! Reprenant la même topographie narrative que le premier épisode, Indiana Jones et la dernière croisade renoue avec l'esprit d'équipe conçu sur un duo impétueux (l'héroïsme imparti au père et au fils Jones !) et les divers traquenards imposés par les camps adverses afin d'empêcher nos aventuriers de s'approprier le trésor. Avec une efficacité toute aussi optimale, Spielberg élabore donc une nouvelle course contre la montre où les péripéties ne cessent de rebondir avec un sens de dérision plein d'éloquence. Ce dosage d'action spectaculaire et de loufoquerie irrésistible auquel la complicité amicale de nos héros renforcent la sympathie étant mené de main de maître où le sens du montage laisse une fois encore pantois ! (notamment celui de suivre de manière simultanée deux, voire trois bravoures distinctes !)


Conduit à un train d'enfer à travers son alliage de péripéties homériques et de réparties cocasses, et rehaussé d'un scénario plus étoffé que le second opus, Indiana Jones et la dernière croisade boucle sa première trilogie avec un sens de la perfection aussi persuasif que le premier volet. Renouer avec le "chef-d'oeuvre" lorsque l'on façonne une troisième partie relève du miracle si bien qu'on ne peut qu'applaudir la perspicacité de Spielberg d'être parvenu à émuler son modèle sans une once de surenchère ostentatoire. 

La critique des Aventuriers de l'arche perdue (les): http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/les-aventuriers-de-larche-perdue.html
Indiana Jones et le temple maudit: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/indiana-jones-et-le-temple-maudit.html
Indiana Jones et le royaume du crane de cristal: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/03/indiana-jones-et-le-royaume-du-crane-de.html

Bruno Matéï
3èx



2 commentaires:

  1. Spielberg signe la meilleure comédie d'aventure jamais réalisée, avec une allégresse et une simplicité qui déconcerte encore de nos jours. D'ailleurs c'est son indy préféré celui qu'il réalise pour se faire pardonner les "horreurs" du deuxième volet. A cette époque il semble s'éloigner de ses vieux démons, il décide clairement de se moquer des nazis en multipliant les situations comiques(cette scène avec Hitler, incroyable) et se focalise sur les relations indy et son père pour notre plus grande joie, le couple fonctionne à merveille.
    Entre Capra et les marx bros par moment, le souffle de l'aventure ne se perd jamais néanmoins et on accroche quand même à cette quête du Graal et à la reconnaissance filiale qui en est l'aboutissement.
    Étrangement de nos jours les fans Hardcore de l'ami Steven ont tendance à minimiser l’intérêt du film et pinaillent sur plein de détails. Pour ma part, à le revoir, il me semble encore plus évident que Spielberg se soit lancé dans le projet Tintin.
    Allez vivement le quatrième volet, qui comporte lui aussi des séquences d'une réussite totale.

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