de Steven Spielberg. 2008. U.S.A. 2h03. Avec Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett, Karen Allen, Ray Winstone, John Hurt, Jim Broadbent.
Sortie salles France: 21 Mai 2008. U.S: 22 Mai 2008
FILMOGRAPHIE: Steven Allan Spielberg, Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur est un réalisateur, producteur, scénariste, producteur exécutif, producteur délégué et créateur américain, né le 18 décembre 1946 à Cincinnati (Ohio, États-Unis).1971: Duel , 1972: La Chose (télé-film). 1974: Sugarland Express, 1975: Les Dents de la mer, 1977: Rencontres du troisième type, 1979: 1941, 1981: les Aventuriers de l'Arche Perdue, 1982: E.T. l'extra-terrestre , 1983: La Quatrième Dimension (2è épisode), 1984: Indiana Jones et le Temple maudit, 1985: La Couleur pourpre, 1987: Empire du soleil, 1989: Indiana Jones et la Dernière Croisade, Always, 1991: Hook, 1993: Jurassic Park, La Liste de Schindler, 1997: Le Monde Perdu, Amistad, 1998: Il faut sauver le soldat Ryan Saving Private Ryan, 2001: A.I., 2002: Minority Report, Arrête-moi si tu peux, 2004: Le Terminal , 2005: La Guerre des Mondes, 2006: Munich, 2008: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, 2011: Les Aventures de Tintin, cheval de guerre. 2012: Lincoln.
"Les derniers éclats du fouet."
Dix-neuf ans après sa dernière croisade, Indiana Jones remet le couvert et se lance dans une nouvelle chasse au trésor, direction le Pérou. Cette fois, il s’agit de retrouver la trace du crâne de cristal, objet légendaire jadis lié à la cité d’Akator, aujourd’hui disparu. Parti à sa recherche, son ami Oxley a été enlevé par l’armée russe du colonel Irina Spalko. Épaulé par son propre fils, Indy devra s’allier à un agent double - bientôt rejoint par son ancienne compagne Marion - pour récupérer le trésor et en déjouer le détournement.
Inspiré d’une idée imposée par George Lucas, qui souhaitait renouer avec l’esprit B movie de la science-fiction des années 50, Steven Spielberg rallume la flamme de l’aventure épique en situant l’action à l’époque de la guerre froide. Fort de son savoir-faire technique et du charme retrouvé de ses interprètes (en dépit de Karen Allen, peu à l'aise), Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal s’impose comme un divertissement aussi haletant que réjouissant - même si la magie et l’intensité d’antan s’y font plus timides, faute de certains FX en CGI étonnamment ratés pour une prod Spielberg. Tous les ingrédients familiers (action, aventure, romance, humour) sont heureusement au rendez-vous, suivant le même canevas narratif que ses illustres prédécesseurs.
Si certains ont moqué le final ésotérique, je trouve au contraire que l’idée, audacieuse, reste fidèle à la veine paranormale de la saga et s’inscrit parfaitement dans la mythologie des crânes de cristal - cette frontière fascinante entre croyance scientifique et foi en l’inexplicable.
La nouvelle recrue Shia LaBeouf s’en sort brillamment : rebelle, nerveux, il incarne avec aplomb un jeune héros fougueux et insolent. En revanche, la présence de Karen Allen déçoit. Sa première apparition suscite la douce nostalgie des débuts, pour sûr, mais son jeu, manquant d’éloquence et de tonus, peine bizarrement à s’harmoniser avec l’énergie du groupe. Celle qui incarnait jadis une femme vive, téméraire et pleine de compassion pour Indy, n’est plus ici que l’ombre d’elle-même, malgré la bienveillance de son sourire comme le souligne son final émotif.
Quant à Harrison Ford, malgré le poids des années, il parvient encore à retrouver, presque intacte, la vigueur bondissante de ses débuts : héros opiniâtre, indomptable face au danger. Enfin, Cate Blanchett, dans le rôle de la méchante, compose avec charisme une matriarche russe figée dans son autorité glaciale.
"Le crépuscule d'Indiana Jones."
Si ce quatrième volet ne possède pas la patine de ses modèles et du dernier opus - le numérique trahissant parfois la texture des décors naturels et la majesté du temple maya -, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal demeure néanmoins trépidant, grandiose et bougrement spectaculaire. De l’ouverture nerveuse dans l’entrepôt de la zone 51 à la course-poursuite hallucinante en pleine jungle, Spielberg prouve encore qu’il sait orchestrer l’aventure avec une énergie communicative. Un retour imparfait, certes, mais généreux, charmant, ludique, bonnard, qui garde vivante la légende.
— le cinéphile du cœur noir
— le cinéphile du cœur noir
3èx. 19.10.25. 4K. VF
La critique des Aventuriers de l'arche perdue (les): http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/les-aventuriers-de-larche-perdue.html
Indiana Jones et le temple maudit: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/indiana-jones-et-le-temple-maudit.html
La critique des Aventuriers de l'arche perdue (les): http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/les-aventuriers-de-larche-perdue.html
Indiana Jones et le temple maudit: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/02/indiana-jones-et-le-temple-maudit.html
Indiana Jones et la Dernière croisade: http://brunomatei.blogspot.fr/2014/03/indiana-jones-et-la-derniere-croisade.html




le tout sent le réchauffé mais certaines scènes sont très réussies...le développement des personnages est cohérent et intéressant.
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