Photo empruntée sur Google, appartenant au site wrongsideoftheart.com
"Metalstorm: The Destruction of Jared-Syn" de Charles Band. 1983. U.S.A. 1h24. Avec Jeffrey Byron, Michael Preston, Tim Thomerson, Kelly Preston, Richard Moll, R. David Smith, Larry Pennell.
Sortie salles U.S: 19 Aout 1983
FILMOGRAPHIE: Charles Band est un producteur, réalisateur et scénariste américain, né le 27 décembre 1951 à Los Angeles, en Californie (États-Unis).1973 : Last Foxtrot in Burbank. 1977 : Crash! 1982 : Parasite. 1983 : Metalstorm. 1984 : Trancers. 1985 : The Dungeonmaster. 1986 : L'Alchimiste. 1990 : Crash and Burn (vidéo). 1990 : Meridian : Le Baiser de la Bête (vidéo). 1991 : Trancers II. 1992 : Doctor Mordrid. 1993 : Prehysteria!. 1993 : Dollman vs. Demonic Toys (vidéo). 1996 : Le Cerveau de la famille . 1997 : Mystery Monsters. 1997 : Hideous! 1997 : The Creeps. 1999 : Blood Dolls. 2000 : NoAngels.com (vidéo). 2002 : Pulse Pounders. 2002 : Full Moon Fright Night (série TV). 2003 : Puppet Master: The Legacy (vidéo). 2004 : Dr. Moreau's House of Pain (vidéo). 2005 : Decadent Evil (vidéo). 2005 : Doll Graveyard. 2005 : The Gingerdead Man. 2006 : Petrified (vidéo). 2006 : Evil Bong. 2007 : Ghost Poker . 2007 : Decadent Evil II (vidéo). 2011 : Killer Eye: Halloween Haunt.
Sorti en pleine vogue du post-nuke initié par le succès notoire de Mad Max 2, Metalstorm porte la signature de Charles Band, aimable faiseur (et producteur prolifique) de série B et Z bien connues des amateurs bisseux. Tourné à l'époque en 3D (procédé anaglyphe avec ses lunettes à filtres colorés !), ce nanar inspiré notamment de Star Wars (poursuites aériennes en vaisseau spatial, armes de combat à rayons laser) et de la Fantasy (émergence clairsemée de créatures mythologiques) ne brille pas par son originalité à empiler sans modération nombre de clichés pillés chez les classiques du genre. Pâtissant d'un scénario puéril (un ranger tente d'endiguer les exactions du dictateur Jared-Syn détenteur d'un cristal aux étranges pouvoirs), Charles Band compte uniquement sur la vigueur des combats, poursuites et cascades automobiles maladroitement exécutés pour divertir un spectateur amusé de sa facture parodique. Fort d'un casting cabotin dont le héros mad-maxien (blouson "Perfecto", regard azur perçant à l'appui) s'avère inexpressif dans un surjeu présomptueux, Metalstorm parvient miraculeusement à éveiller notre intérêt dans son panel de péripéties timidement homériques et redondantes (attaques, contre-attaques entre rivaux jusqu'au fameux point de rendez-vous) que notre duo héroïque amorce avec un charisme hilarant. En dépit du côté fauché de l'entreprise (FX et maquillages approximatifs, costumes et décors ringards, score épique pillant le thème de "Brian May"), ce nanar au rabais séduit donc grâce à la sincérité du réalisateur à tenter d'émuler ses classiques avec une générosité attachante. Et ce, malgré le caractère répétitif de l'action (corps à corps musclés, "cache-cache" de courses automobiles !) souvent localisée dans le cadre naturel de plaines rocheuses et carrières désaffectées.
Avec indulgence et nostalgie, Metalstorm devrait encore divertir l'inconditionnel du post-nuke gentiment amusé par cet ersatz ricain, digne héritier des productions Z transalpines ayant emprunté la même démarche de singer George Miller avec une maladresse impayable.
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