de Camillo Mastrocinque. 1966. Italie. 1h32. Avec Barbara Steele, Anthony Steffen, Ursula Davis, Aldo Berti, Maureen Melrose, Vassili Karamesinis.
Sortie salles France: 24 Mai 1967. Italie: 4 Mai 1966
FILMOGRAPHIE: Camillo Mastrocinque est un scénariste et réalisateur italien né à Rome le 11 mai 1901, décédé le 23 avril 1969. 1936 : Regina della Scala (it). 1938 : L'orologio a cucù. 1940 : Don Pasquale. 1940 : La danza dei milioni. 1941 : I mariti. 1942 : Fedora. 1943 : Mariage secret, tourné en Espagne. 1947 : Perdu dans les ténèbres. 1947 : Il segreto di don Giovanni. 1948 : L'Homme aux gants gris. 1948 : Le Choix des anges. 1949 : Duel sans honneur. 1950 : Plus fort que la haine. 1956 : La Banda degli onesti. 1956 : Totò, Peppino e... la malafemmina. 1957 : Dites 33. 1958 : Parisien malgré lui. 1958 : Domenica è sempre domenica. 1958 : La Loi de l'homme. 1959 : La cambiale. 1959 : Brèves amours. 1960 : Noi duri. 1960 : Petites femmes et haute finance. 1960 : Incorrigibles parents. 1961 : Totòtruffa 62. 1962 : Un beau chassis. 1962 : Diciottenni al sole. 1962 : Gli eroi del doppio gioco . 1964 : Un cœur plein et les poches vides. 1964 : La Crypte du vampire. 1966 : Un ange pour Satan. 1968 : Totò Story. 1968 : La più bella coppia del mondo.
"Beauté damnée, regard d’ébène".
Ecoutez un peu le commencement de son récit : À la suite du retour inattendu de la jeune Harriet, nièce du comte Montebruno, et de la restauration d’une étrange statuette, les villageois redoutent le réveil d’une malédiction bicentenaire menaçant leur quiétude. Très vite, Harriet semble possédée par l’esprit d’une ancêtre noyée dans la jalousie et la rancune, blessée par sa propre beauté.
Baignant dans une envoûtante atmosphère de mystère, le film se déploie sous l’impulsion viciée d’une Barbara Steele habitée, pulsionnelle, presque spectrale. Un Ange pour Satan orchestre un ballet de manipulations et de perversités, tout entier tissé autour de la fourberie du Mal. Plusieurs villageois, fragiles, s’égarent dans les filets d’une mante religieuse obsédée par l’idée d’être aimée — proies masculines ou féminines, nul n’est à l’abri. La force du récit réside dans ces stratégies perfides, dans cette séduction érotique redoublée qu’Harriet exerce avec une facilité presque surnaturelle, manipulant son entourage en état de vertige face à sa beauté ténébreuse (euphémisme j'vous dit !).
Outre la puissance des enjeux démoniaques liés à ce pouvoir de fascination irrépressible, le film distille lentement mais sûrement une cruauté sourde, une dramaturgie impitoyable où l’innocence finit par payer le prix fort. À l’instar des unions brisées que le village subit en silence, jusqu’au cérémonial funèbre final.
"Un visage, deux âmes : Barbara Steele au seuil du Mal".
Bruno
04.06.25. 3èx
Bonsoir Bruno un petit message hors film , pourrais-tu indiquer que mes comptes Facebook et Tumblr ont était pirater ,le dire a Valerie Sodobia , Mathias Chapuit , David Didelot enfin le signaler ;-) je te donne mon émail personnel : cedrique.fleho@gmail.com pour que tu puisse me contacter . Je te remercie d'avance et a très bientôt car pour récupérer mon Facebook un délai de 15 jours et pour mon Tumblr 3 semaines.
RépondreSupprimerBien amicalement
Bonsoir Cédrique, no souci je fais parvenir le message de suite et je t'envoie un mail.
RépondreSupprimerAmicalement, à bientôt ^^