jeudi 31 janvier 2019

Conan le destructeur

                                                    Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"Conan the Destroyer" de Richard Fleischer. 1984. U.S.A. 1h42. Arnold Schwarzenegger, Grace Jones, Wilt Chamberlain, Mako, Tracey Walter, Sarah Douglas.

Sortie salles France: 29 Août 1984. U.S: 29 Juin 1984

FILMOGRAPHIE: Richard Fleischer est un réalisateur américain né le 8 décembre 1916 à Brooklyn,  et décédé le 25 Mars 2006 de causes naturelles. 1952: l'Enigme du Chicago Express, 1954: 20 000 lieux sous les mers, 1955: les Inconnus dans la ville, 1958: les Vikings, 1962: Barabbas, 1966: le Voyage Fantastique, 1967: l'Extravagant Dr Dolittle, 1968: l'Etrangleur de Boston, 1970: Tora, tora, tora, 1971: l'Etrangleur de Rillington Place, 1972: Terreur Aveugle, les Flics ne dorment pas la nuit, 1973: Soleil Vert, 1974: Mr Majestyk, Du sang dans la Poussière, 1975: Mandingo, 1979: Ashanti, 1983: Amityville 3D, 1984: Conan le destructeur, 1985: Kalidor, la légende du talisman, 1989: Call from Space.


Si Conan le Destructeur est incapable d'approcher l'ampleur épique du mastodonte imputrescible Conan le barbare, il demeure néanmoins une sympathique bande-dessinée menée tambour battant dans son lot de fraternité amicale, trahisons, sanglantes bastonnades et fracas des armes en règle (assez bien chorégraphiés). Et ce en dépit d'une intrigue prévisible dénuée d'intensité que le spectateur anticipe facilement avec un sourire naïf. A l'instar de la posture volontairement inculte de la princesse enfant que celle-ci gouverne maladroitement durant toute la mission. Surfant sur la vague d'Indiana Jones (la même année sort le second opus de Spielberg) si bien que Conan et ses acolytes sont en quête d'une corne maudite, Conan le destructeur privilégie l'humour gentiment bonnard, probablement afin de rameuter un public ado plus indulgent quant au contenu low-cost de l'entreprise dirigée avec modeste efficacité par le notable Richard Fleischer (que l'on a connu largement plus inspiré parmi sa pléthore de classiques notoires). On apprécie d'ailleurs durant ce périple archéologique la beauté sauvage de ses décors aussi bien naturels qu'ornementaux (notamment en interne du château de glace), le soin de ses effets-spéciaux (l'oiseau invisible, la créature finale plutôt charismatique en démon cornu) et surtout l'apparition surprise de la chanteuse Grace Jones, très impliquée en guerrière farouche d'un charisme félin résolument primitif. Oubliable certes mais point déplaisant.

Le point fort du film: l'impressionnante présence de Grace Jones.

*Bruno
4èx

Box-Office France:  1 285 821 entrées

Ci-joint la chronique de Conan le Barbare: http://brunomatei.blogspot.fr/…/conan-le-barbare-conan-barb…

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