Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
"Le due orfanelle" de Riccardo Freda. 1965. France/Italie. 1h39. Avec Sophie Darès, Valeria Ciangottini, Mike Marshall, Jacques Castelot, Jean Desailly, Simone Valère, Alice Sapritch, Jean Carmet.
Sortie salles France: 24 Mai 1965
FILMOGRAPHIE: Riccardo Freda (né le 24 février 1909 à Alexandrie, Égypte - mort le 20 décembre 1999 à Rome) est un réalisateur, scénariste et acteur italien. 1942 : Don César de Bazan. 1945 : Toute la ville chante. 1946 : L'Aigle noir. 1948 : Les Misérables ou L'Évadé du bagne. 1948 : Le Cavalier mystérieux. 1949 : Le Fils de d'Artagnan. 1951 : La Vengeance de l'aigle noir. 1951 : Trahison. 1953 : Spartacus. 1953 : Les Mosaïques de Ravenne. 1954 : Théodora, impératrice de Byzance. 1956: Le Chateau des amants maudits. 1956 : Les Vampires. 1959 : Caltiki, le monstre immortel. 1960 : Le Géant de Thessalie. 1961 : Les Mongols (coréalisateur). 1961 : Le Géant à la cour de Kublai Khan. 1962 : Sept épées pour le roi. 1962 : Maciste en enfer. 1962 : L'Effroyable secret du docteur Hichcock. 1963 : Le Spectre du professeur Hichcock. 1964 : Les Deux Orphelines. 1964 : Roméo et Juliette. 1965 : L'Aigle de Florence. 1965 : Coplan FX 18 casse tout. 1966 : Roger la Honte. 1967 : Coplan ouvre le feu à Mexico.
Le pitch : Au XVIIIe siècle, peu avant la Révolution française, l’orpheline Henriette Gérard accompagne Louise, sa sœur adoptive aveugle, à Paris. Les deux jeunes filles espèrent bien trouver un médecin qui guérira Louise de sa cécité. Hélas, Henriette est enlevée par le marquis de Presles, un roué qui a décidé d'en faire son jouet. Louise n'a pas plus de chance que sa sœur : livrée à elle-même, elle tombe dans les mains de la Frochard, une mégère alcoolique qui ne cessera de l'humilier et de la tourmenter pour la forcer à mendier. Tout paraît s'arranger avec l'intervention du chevalier de Vaudrey et de la comtesse de Linières…
Une adaptation sympathique du roman d’Adolphe d'Ennery et d'Eugène Cormon que le maître du fantastique gothique Ricardo Fredda a mis en image avec la modestie qu'on lui connait. Le récit (assez tumultueux) insufflant une certaine empathie auprès du sort démuni des orphelines ballottées par de méchants cabotins (mention spéciale à Alice Sapritch en rombière acariâtre et aux outrances sarcastiques de Michel Barbey en complice abusif). Ainsi chez les amateurs de bisserie gentiment bonnard, les 2 orphelines fera son effet de sympathique curiosité en dépit de ses petites incohérences et d'une reconstitution low-cost assortie de sa réalisation bricolée (mais artisanale) auprès d'un cinéaste aussi notoire. A noter enfin en guise d'apparition fortuite la présence de Jean Carmet en valet empoté destiné à égayer l'atmosphère tendue de cette sombre histoire de rapts à l'intensité dramatique mesurée.
*Bruno
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