mercredi 22 mai 2019

Têtes vides cherchent coffres pleins

                                                  Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"The Brink's Job" de William Friedkin. 1978. U.S.A. 1h43. Avec Peter Falk, Peter Boyle, Allen Garfield, Warren Oates, Gena Rowlands, Paul Sorvino, Sheldon Leonard.

Sortie salles France: 16 Janvier 1980. U.S: 8 décembre 1978

FILMOGRAPHIE: William Friedkin est un réalisateur, scénariste et producteur de film américain, né le 29 août 1935 à Chicago (Illinois, États-Unis). Il débute sa carrière en 1967 avec une comédie musicale, Good Times. C'est en 1971 et 1973 qu'il connaîtra la consécration du public et de la critique avec French Connection et L'Exorciste, tous deux récompensés à la cérémonie des Oscars d'Hollywood. 1967: Good Times. 1968: l'Anniversaire. 1968: The Night they Raided Minsky's. 1970: Les Garçons de la bande. 1971: French Connection. 1973: l'Exorciste. 1977: Le Convoi de la peur. 1978: Têtes vides cherchent coffres pleins. 1980: The Cruising. 1983: Le Coup du Siècle. 1985: Police Fédérale Los Angeles. 1988: Le Sang du Châtiment. 1990: La Nurse. 1994: Blue Chips. 1995: Jade. 2000: l'Enfer du Devoir. 2003: Traqué. 2006: Bug. 2012: Killer Joe.


Oeuvre aussi mineure qu'occultée dans la filmo de William Fridekin se prêtant au film de braquage d'après des évènements réels survenus à l'orée des années 50, Têtes vides cherchent coffres pleins demeure un sympathique divertissement en dépit de son manque d'humour, de folie et d'intensité (si on écarte son prélude quasi comique). Disons que personnellement (et en me fiant à l'affiche si frétillante) je soupçonnais un délire beaucoup plus cocasse pour la caractérisation de ses pieds nickelés redoublant d'audaces et de certaines maladresses pour s'emparer du coffre d'une société de transports de fonds obsolète. Fort bien réalisé à travers sa superbe reconstitution rétro (visuellement c'est un régal), et bénéficiant d'un cast de rêve (Peter Falk, Peter Boyle, Allen Garfield, Warren Oates, Gena Rowlands et Paul Sorvino sont totalement inspirés dans leur cohésion mafieuse), ce gentil film de casse s'alloue d'un pitch assez saugrenu pour autant dénué de surprises. Ainsi, William Friedkin compte sur l'authenticité du braquage du siècle scrupuleusement étudié par leur mentor (Peter Falk crève l'écran à chaque apparition !) et avant que ce dernier et ses acolytes ne passent à l'action. Mais trop orgueilleux et vaniteux passé leur exploit historique, et suspicieux auprès de l'un d'eux, leur prospérité se solde finalement par une déroute. De par leur passé judiciaire mutuellement entaché de récidive et leur manque de retenue dans leurs relations sociales (notamment auprès de leur arrogance avec les flics).


A découvrir avec curiosité si bien qu'il s'agit au final d'un étrange film de braquage jamais ennuyeux, assez attachant et formellement immersif. William fridkin ne sachant trop sur quel pied danser à osciller les tons ! 

*Bruno
2èx

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire