Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
de John Hough. 1987. U.S.A. 1h30. Avec Rod Steiger, Michael J. Pollard, Yvonne De Carlo, Sarah Torgov, Stephen Shellen, Mark Lindsay Chapman
Sortie salles France: 13 Mai 1988. U.S: Mai 1988
FILMOGRAPHIE: John Hough est un réalisateur anglais, né le 21 Novembre 1941 à Londres.
1969: Wolfshead : The Legend of Robin Hood. 1970: Eyewitness. 1971: Les Sévices de Dracula. 1972: l'île au Trésor. 1973: La Maison des Damnés. 1974: Larry le dingue, Mary la garce. 1975: La Montagne Ensorcelée. 1978: Les Visiteurs d'un Autre Monde. 1978: La Cible Etoilée. 1980: Les Yeux de la Forêt. 1981: Incubus. 1982: Le Triomphe d'un Homme nommé Cheval. 1986: Biggles. 1988: Hurlements 4. 1988: American Gothic. 1989: Le Cavalier Masqué (télé-film). 1990: A Ghost in Monte Carlo (Télé-film). 1992: Duel of Hearts (télé-film). 1998: Something to Believe In. 2002: Bad Karma.
Si on a connu John Hough beaucoup plus inspiré avec ses oeuvres les plus notoires (Larry le dingue, Mary la garce, les Sévices de Dracula, Les Yeux de la Forêt, Incubus et surtout son chef-d'oeuvre la Maison des Damnés), American Gothic est suffisamment ludique et sarcastique pour passer un agréable moment. Satire sur l'intégrisme à mi-chemin entre Massacre à la Tronçonneuse et Mother's day, l'intrigue empile les clichés usuels du psycho-killer (une bande de jeunes échoue sur une île abritée par une famille rétrograde aux us et coutumes psychorigides) avec une sensible efficacité. Notamment en y exploitant quelques trouvailles retorses afin de relancer l'action du survival sous l'impulsion de situations saugrenues (les jeux de la mort que s'encanaillent les adulescents attardés) et d'une victime borderline (car traumatisée par la mort de son nouveau-né) en proie à une vengeance schizophrène lors de son dernier acte. Niveau casting, les jeunes acteurs dénués de charisme font autant preuve de timide retenue que de maladresse à tenter de s'extirper de la mort, quand bien même Rod Steiger et sa compagne Yvonne De Carlo font preuve d'une modeste force de caractère dans leur fonction criminelle bâtie sur le fanatisme religieux. Et pour parachever, on peut s'enjailler des pitreries sardoniques que complotent communément Janet Wright, Michael J. Pollard, William Hootkins en adulescents dangereusement fripons dans leur mode opératoire du zigouillage.
Oubliable certes, mais divertissant.
*Bruno
2èx
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire