mercredi 9 septembre 2020

Invasion vient de Mars (l')

                                                    Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

"Invaders from Mars" de Tobe Hooper. 1986. U.S.A. 1h40. Avec Hunter Carson, Karen Black, Laraine Newman, Timothy Bottoms, James Karen, Louise Fletcher.

Sortie salles France: 3 Septembre 1986

FILMOGRAPHIE: Tobe Hooper est un réalisateur américain né le 25 Janvier 1943 à Austin (Texas)
1969: Eggshells, 1974: Massacre à la Tronçonneuse, 1977: Le Crocodile de la Mort, 1979: The Dark (non crédité), 1981: Massacre dans le Train Fantome, 1982: Poltergeist, 1985: Lifeforce, 1986: l'Invasion vient de Mars, Massacre à la Tronçonneuse 2, 1990: Spontaneous Combustion, 1993: Night Terrors, 1995: The Manglers, 2000: Crocodile, 2004: Toolbox Murders, 2005: Mortuary, 2011: Roadmaster.


Nanar pur jus produit par la Canon et réalisé par le papa de Massacre à la Tronçonneuse, l'Invasion vient de mars est une aberration filmique faisant office de pétard mouillé, notamment si on le compare  au classique initial de William Cameron Menzies. La faute incombant principalement à l'ultra cabotinage des comédiens s'auto-parodiant malgré eux et à une trajectoire narrative improbable de par son absence patent de réalisme. Tant et si bien que le spectacle du samedi soir est à réserver à un public ado renforcé d'un aspect cartoonesque en diable. Regorgeant de scènes involontairement hilarantes avec ces acteurs grimaçants et gesticulants à tout va, l'Invasion vient de Mars culmine son potentiel comique lors de ses 40 ultimes minutes avec l'entrée en matière des militaires venus foutre le zouc au repère des créatures gloutonnes. Ainsi, dans un déluge de couleurs criardes et d'effets-spéciaux explosifs, le règlement de compte vire à une sorte de fête foraine de tous les diables (l'action se déroule dans un tunnel) lorsque les militaires; mâchoires serrées et regard acéré, tirent tous azimuts sur les créatures caoutchouteuses sous l'impulsion d'un score orchestral aux accents spielbergien. Au-delà de ses constantes maladresses omniprésentes à l'écran (tant et si bien que l'on ne croit jamais à ce qui s'y déroule sous nos yeux !), l'Invasion vient de Mars demeure étonnamment soignée sur la forme (photo saturée, décors naturels chargés d'onirisme, effets-spéciaux assez convaincants). En tout état de cause, cet échec commercial est à réserver à un public à la fois averti et nostalgique de l'époque révolue des années 80.


*Bruno
3èx

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire