lundi 28 septembre 2020

La Loi de la Haine

                                              Photo empruntée sur Google, appartenant au site Senscritique.com 

"The Last Hard Men" de Andrew V. McLaglen. 1976. U.S.A. 1h33. Avec Charlton Heston, James Coburn, Barbara Hershey, Jorge Rivero, Christopher Mitchum, Michael Parks, Larry Wilcox.

Sortie salles France: 14 Juillet 1976

FILMOGRAPHIEAndrew V. McLaglen est un réalisateur anglo-américain né à Londres le 28 juillet 1920, décédé le 30 août 2014. 1956 : Légitime Défense.1956 : Man in the Vault.1957 : The Abductors.1960 : Les Pillards de la forêt.1963 : Le Grand McLintock. 1965 : Les Prairies de l'honneur. 1966 : Rancho Bravo. 1967 : Rentrez chez vous, les singes ! 1967 : La Route de l'Ouest. 1967 : Le Ranch de l'injustice. 1968 : La Brigade du diable. 1968 : Les Feux de l'enfer. 1968 : Bandolero ! 1969 : Les Géants de l'Ouest. 1970 : Chisum. 1971 : Le Dernier Train pour Frisco. 1971 : Fools' Parade. 1971 : Rio Verde. 1973 : Les Cordes de la potence. 1975 : Liquidez l'inspecteur Mitchell. 1976 : La Loi de la haine. 1978 : Les Oies sauvages. 1979 : La Percée d'Avranches. 1980 : Les Loups de haute mer. 1980 : Le Commando de Sa Majesté. 1983 : Sahara. 1989 : Retour de la rivière Kwaï. 1991 : SAS : L'Œil de la veuve. 

En dépit d'un schéma narratif éculé dénué de surprises, La Loi de la Haine est suffisamment bien mené et interprété pour ne jamais céder à l'ennui. Les monstres sacrés Charlton Heston (le shérif) et James Coburn (le salopard) s'affrontant de manière belliqueuse si bien que la grande violence de leurs actions illégales (la loi du talion) rappelle le cinéma de Peckinpah (ralentis à l'appui). On reste d'ailleurs interloqué par le sadisme de son final oppressant quant aux sorts indécis de nos 2 rivaux toujours aussi accablés de haine et de rancoeur. Et puis quel charisme strié que ces acteurs d'antan jouant les cowboys avec une soif de colère acharnée ! Le pitch nous relatant la traque infernale du capitaine Sam Burgade contre Zach Provo après que celui-ci se soit échappé de sa geôle. Pour épicer l'intrigue et renforcer un enjeu humain, la fille du capitaine vient d'être kidnappée par Provo en guise d'appât. S'ensuit dès lors un jeu de cache cache entre eux à travers l'élaboration de pièges de fortune disséminés dans leur périmètre champêtre. Outre l'efficacité de son action sanglante étonnamment réaliste (les giclées de sang sont concises mais probantes), on reconnait le savoir-faire de l'habile artisan Andrew V. MacLaglen ayant déjà largement fait ses preuves dans le registre du western (ou encore du film de guerre). Et si La Loi de la Haine demeure tout à fait dispensable puisqu'il n'invente rien en dépit de sa forme triviale, les afficionados du genre passeront un bon moment devant ce divertissement rugueux osant exploiter une violence graphique depuis l'influence de Peckinpah.  

*Bruno

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