vendredi 30 octobre 2020

Le Crane Maléfique / Les Forfaits du marquis de Sade

                                                        Photo empruntée sur Google, appartenant au site Ebay.fr

"The Skull" de Freddie Francis. Angleterre. 1h23. Avec Avec Peter Cushing, Patrick Wymark, Jill Bennett, Nigel Green, Christopher Lee, Patrick Magee, Peter Woodthorpe. 

Sortie salles France: 30 Avril 1966. U.S: 25 Août 1965

FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Freddie Francis est un réalisateur, directeur de photographie et scénariste britannique, né le 22 Décembre 1917 à Londres, décédé le 17 Mars 2007 à Isleworth (Royaume-Uni). 1962: La Révolte des triffides. 1963: Paranoiac. 1964: Meurtre par procuration. 1964: l'Empreinte de Frankenstein. 1965: Le Train des Epouvantes. 1965: Hysteria. 1965: Le Crane Maléfique. 1966: The Deadly Bees. 1966: Poupées de cendre. 1967: Le Jardin des Tortures. 1968: Dracula et les Femmes. 1970: Trog. 1972: Histoires d'Outre-Tombe. 1973: La Chair du Diable. 1973: Les Contes aux limites de la folie. 1974: Son of Dracula. 1975: La Légende du Loup-Garou. 1975: The Ghoul. 1985: Le Docteur et les Assassins. 1987: Dark Tower.

Moins connu que les oeuvres proverbiales du maître Freddie Francis, Le Crane Maléfique demeure une sympathique curiosité en dépit d'un pitch guère passionnant même si l'ennui n'y pointe jamais le bout du nez. Formellement soignée auprès de ses décors domestiques richement détaillés, si bien que l'on croirait par moment avoir affaire à une prod Hammer dans la tradition du gothisme séculaire, le Crâne Maléfique est également rehaussé du duo légendaire Christopher Lee / Peter Cushing. Ces derniers s'opposant (gentiment) pour la quête du crane du célèbre Marquis de Sade dérobé à plusieurs reprises par des quidams à la fois cupides et fureteurs. Ce crane ayant la faculté de posséder ses propriétaires au point de leur insuffler de morbides hallucinations (à l'instar de l'improbable séquence de la roulette russe !), et ce avant que ceux-ci ne passent à l'acte irréparable. Modestement efficace sous l'impulsion d'un Peter Cushing collectionneur d'objets occultes peu à peu envoûté par l'objet en question, le Crane Maléfique se focalise sur son profil véreux d'après un cheminement narratif prévisible. L'intrigue toute tracée ne parvenant donc pas à susciter un quelconque suspense en dépit de quelques scènes chocs bonnards timidement épeurantes. A découvrir d'un oeil curieux donc, notamment pour y parfaire notre culture cinéphile auprès de la filmo florissante de Freddie Francis

*Bruno

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