mardi 5 juillet 2022

Avec Django la mort est là /Joko - Invoca Dio... e muori

                                              Photo empruntée sur Google, appartenant au site Notrecinema.com

de Antonio Margheriti. 1968. Italie/Allemagne de l'Ouest. 1h40. Avec Richard Harrison, Claudio Camaso, Spela Rozin, Guido Lollobrigida, Werner Pochath, Paolo Gozlino.

Sortie salles France: 21 Mai 1969. Italie: 19 Avril 1968

FILMOGRAPHIE: Antonio Margheriti (Anthony M. Dawson) est un réalisateur italien, né le 19 septembre 1930 à Rome, décédé le 4 Novembre 2002 à Monterosi. 1960: Le Vainqueur de l'espace. 1962: Les Derniers jours d'un empire. 1963: La Vierge de Nuremberg. 1964: La Sorcière Sanglante. 1964: Les Géants de Rome. 1964: Danse Macabre. 1968: Avec Django, la mort est là. 1970: Et le vent apporta le Violence. 1971: Les Fantômes de Hurlevent. 1973: Les Diablesses. 1974: La brute, le colt et le karaté. 1975: La Chevauchée terrible. 1976: l'Ombre d'un tueur. 1979: l'Invasion des Piranhas. 1980: Pulsions Cannibales. 1980: Héros d'Apocalypse. 1982: Les Aventuriers du Cobra d'Or. 1983: Yor, le chasseur du futur. 1985: L'Enfer en 4è vitesse.

Même s’il n’égale pas son illustre homologue Et le vent apporta la violence, Django, la mort est là reste un western d’Antonio Margheriti aussi bancal qu’irrésistiblement attachant - charmant par ses maladresses de mise en scène bricolée et le cabotinage réjouissant de ses trognes burinées. L’anti-héros singe Eastwood, tandis que les méchants, eux, affichent une expression tour à tour triviale et outrée pour mieux défier leur rival. Et si l’intrigue paraît d’abord convenue, Margheriti a la bravoure de la réanimer par une révélation inattendue, flirtant avec les codes du fantastique lorsque l’action s’enfonce dans une grotte - une mine de soufre, superbe antre sépia où rôde l’étrangeté. 

À découvrir, ne serait-ce que pour ce climat sombre, cette ouverture franchement horrifique (l’écartèlement d’un maraudeur par des chevaux) et cette action, parfois rugueuse, souvent percutante - pugilats secs et salissures morales comprises. Quant au score de Carlo Savina, il plane, gentiment entêtant, à force de vouloir égaler les maîtres du western spaghetti.


*Bruno
2èx

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