Sortie salles France: 6 Avril 1988. U.S: 18 Décembre 1987
FILMOGRAPHIE: Norman Jewison est un réalisateur, acteur, producteur et scénariste canadien, né le 21 Juillet 1926 à Toronto (Canada). 1962: Des ennuis à la pelle. 1963: Le Piment de la vie. 1964: Ne m'envoyez pas de fleurs. 1965: The Art of love. 1965: Le Kid de Cincinnati. 1966: Les Russes Arrivent. 1967: Dans la chaleur de la nuit. 1968: l'Affaire Thomas Crown. 1969: Gaily, gaily. 1971: Un violon sur le toit. 1973: Jésus Christ superstar. 1975: Rollerball. 1978: F.I.S.T. 1979: Justice pour tous. 1982: Best Friends. 1984: A Soldier Story. 1985: Agnès de Dieu. 1987: Eclair de lune. 1989: Un Héros comme tant d'autres. 1991: Larry le liquidateur. 1994: Only you. 1996: Bogus. 1999: Hurricane Carter. 2003: Crime contre l'humanité.
Il y a des films comme ça que l'on découvre au hasard d'une location Vhs lorsque l'on fut ado et qui nous marqua au point de nous laisser une empreinte dans un p'tit coin de notre coeur. Eclair de Lune en fit donc parti pour mon jugement de valeur. Et le revoir une seconde fois 37 ans plus tard suscite un enthousiasme nostalgique mêlé d'une touche d'appréhension quant à son contenu véritablement qualitatif. A savoir si j'allais retrouver mes émotions d'un passé insouciant depuis mon adolescence à la fois candide et néophyte. Romcom réalisée par l'éminent Norman Jewison (qu'on ne présente plus), Eclair de Lune a ranimé ma flamme amoureuse en dépit d'une mise en place un tantinet laborieuse de l'intrigue et de ces personnages peu à peu attachants. Si bien que passées les 35/40 minutes de métrage pour autant solidement mises en scène au sein d'une scénographie urbaine aussi chaleureuse que réconfortante, Eclair de Lune prend son envol pour structurer un charme aussi pur que dépouillé eu égard de l'intelligence du cinéaste à ne point s'égarer dans la facilité des bons sentiments mielleux.
Bien au contraire, Eclair de Lune demeurant si touchant, si émouvant, si pur, si intègre et lucide pour nous évoquer la complexité de l'amour (en étroite relation avec la peur de la mort apprendrons nous !) à travers l'infidélité conjugale de protagonistes familiaux qu'on ne peut que se réjouir du résultat attendrissant inscrit dans une modeste mesure. Norman Jewison tablant beaucoup sur l'humour des dialogues ciselés et des situations folingues pour nous enivrer sous l'impulsion d'une pléthore de comédiens absolument délicieux de spontanéité. Je ne vais pas tous les citer par manque de temps, et c'est bien dommage car par ex Olympia Dukakis (Oscar du Meilleur Second-Rôle) m'a tant ému en sexagénaire trompée (et de manière totalement fortuite !). Mais on ne peut que s'incliner du talent subtilement sémillant de Cher accompagnée de Nicolas Cage (à son âge juvénile) formant un duo d'amants impromptus davantage fusionnels dans leur désir d'y bafouer les règles de la bienséance au moment de céder à leur passion des sentiments. A eux deux ils portent l'intrigue sur leurs épaules, entre fraîcheur et naturel sans fard pour mieux nous immerger dans leur liaison houleuse à deux doigts de s'éteindre, ou, au contraire, de s'émanciper vers des horizons prospères.
Récompenses:
3 Oscars :
Meilleure actrice pour Cher
Meilleur second rôle pour Olympia Dukakis
Meilleur scénario pour John Patrick Shanley
American Comedy Award
Ours d'argent du meilleur réalisateur à la Berlinale pour Norman Jewison
2 Golden Globes :
Meilleure actrice dans une comédie (Cher)
Meilleur second rôle féminin (Olympia Dukakis)
1989 :
ASCAP Award pour le Top Box Office Films
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