(Crédit photo : image trouvée via Google, provenant du site Imdb. Utilisée ici à des fins non commerciales et illustratives)
Voilà, c’est fini.
Qu’est-ce que je vais faire maintenant, Buffy ?
Mais alors… sur qui compter désormais ?
L’aventure s’achève ici, après 144 épisodes, découverts pour la première fois du 23/05/2023 au 14/11/2025 (même si, à l’époque, j’avais déjà reluqué les deux premières saisons, dans une posture inversement instable et immature).
J’ai pris le temps de savourer chaque chapitre, même si j’ai englouti la septième et ultime saison de 22 épisodes en dix jours - une impulsivité névralgique, disons.
Hier soir, j’appréhendais tant d’amorcer ce final scindé en deux. Je redoutais ce lever de rideau fataliste.
Et ça n’a pas loupé : une turbulence météorologique incontrôlée à l’intérieur. Pourtant, les auteurs hétérodoxes - leur marque de fabrique - ont évité la facilité du tire-larmes, préférant la pudeur mélancolique.
Mais comment ne pas se dissoudre quand notre meilleure amie chrysalide (et ses chers comparses), consciente d’avoir abandonné sa panoplie de tueuse, se tient prête à affronter d’autres tempêtes, plus rationnelles, en femme affirmée ? Et ce avant que mon écran se teinte brutalement d'un fondu au noir dans une logique de non-dit.
Je me sens orphelin. J’ai l’impression que ma lucarne télévisuelle ne sera plus jamais la même après cette odyssée humaine, épique et déchirante. Les drames impromptus, les plus cruels, que je ne peux dévoiler ici, me resteront gravés au fer rouge dans l’encéphale.
Alors, quoi qu’en disent tes détracteurs, Buffy Summers : tu as ma gratitude la plus étendue. A coeur ouvert. Tu as transformé ma vie de cinéphile, guerrière farouche de la résilience et du dépassement de soi, leçon vivante d’existence et de solidarité, jusque dans la résurrection christique.
Sarah Michelle Gellar, je te le dis avec mes sentiments les plus nobles et sincères, et quelque soit la trajectoire de ton parcours au cinéma, tu es et tu resteras une légende du petit écran, pionnière de la révolution féministe, avec cette profondeur humaine qui n’appartient qu’à ta dignité morale la plus absolue et fragile.





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