de Bernard Rose. 1992. U.S.A. 1h38. Avec Virginia Madsen, Tony Todd, Xander Berkeley, Kasi Lemmons, Vanessa Williams, DeJuan Guy, Barbara Alston, Caesar Brown, Kenneth A. Brown, Michael Culkin.
Sortie salles France: 20 Janvier 1993. U.S: 16 Octobre 1992
FILMOGRAPHIE: Bernard Rose est un réalisateur, scénariste, acteur, directeur de la photographie et monteur britannique. Il est né à Londres le 4 août 1960.
1987 Body contact, 1988 Paperhouse, 1990 Chicago Joe and the Showgirl, 1992 Candyman, 1994 Ludwig van B.(Immortal Beloved),1997 Anna Karénine, 2000 Ivans xtc., 2008 The Kreutzer Sonata, 2010 Mr Nice.
Le pitch : Une étudiante et sa collègue rédigent une thèse sur les légendes urbaines. Elles s’aventurent dans un quartier noir défavorisé de Chicago pour enquêter sur le mythe de Candyman. Incrédule et athée, Hélène devient malgré elle la nouvelle cible du spectre, destinée à embrasser les ténèbres comme maîtresse de son royaume maudit..
Porté par un scénario ingénieux transcendant un conte social d’une noirceur inouïe, Candyman avance d’abord à pas feutrés : l’enquête minutieuse de deux universitaires piégées par le mythe qu’elles croyaient disséquer. À première vue, on pourrait croire à un énième avatar de psycho-killer, héritier des cavalcades insolentes d’un Freddy Krueger adulé dans les années 80. Or, grâce à une première partie qui suggère plus qu’elle ne montre, et à la menace tapie d’un être peut-être chimérique, l’œuvre austère de Bernard Rose distille un suspense vénéneux, insinué jusqu’à l’os.
À travers Hélène, érudite fascinée par les croyances populaires mais sourde à toute notion de surnaturel, le réalisateur exploite l’incrédulité pour la hisser au rang de victime emblématique, soumise à la vengeance implacable d’un homme noir jadis massacré par une foule raciste — revenu de l’au-delà par le truchement des miroirs, à quiconque murmure cinq fois son nom face à la glace. Chaque meurtre perpétré dans les bas-fonds insalubres trouve en Hélène la coupable idéale, manipulée par Candyman. D’un crochet rouillé, le spectre lui greffe la preuve du crime dans les mains, l’enferme dans une spirale de chantage moral, et l’enchaîne par l’enlèvement d’un enfant gardé dans un recoin imprenable.
"L’évangile sanglant du croque-mitaine vengeur".
Bruno
03.04.25. 4èx. Vost
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Clairement une oeuvre phare en ce qui me concerne !!!! Le premier film à m'avoir foutu une trouille bleue !!!!!
RépondreSupprimerune véritable claque ! un film anti pop corn qui redore ses lettres de noblesse au fantastique moderne ! Les Griffes de la nuit que j'adore ne lui arrive pas à la cheville !
RépondreSupprimerLa voix de Tony Todd disant à la magnifique Virginia Madsen "Be My Victim !!!"de la même façon que l'on aurait dit "Be my love" couplé à la musique de Phillip Glass... Eternel !!!
RépondreSupprimerHaaa la musique!!!!
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