Sortie salle Italie: 6 Novembre 1974
FILMOGRAPHIE: Mario Gariazzo est un réalisateur italien né le 4 Juin 1930 à Biella, Italie, décédé en Mars 2002 à Rome. 1992: Che meraviglia, amici! 1990 Sapore di donna. 1988 Intrigues sensuelles. 1988 Étranger de l'espace. 1987 Attraction fatale. 1985 L'esclave blonde. 1984 Cet emmerdeur d'ange gardien. 1980 Attenti a quei due napoletani. 1979 Play Motel. 1978 Incontri molto... ravvicinati del quarto tipo. 1978 La quatrième rencontre. 1974 Il venditore di palloncini. 1974 La possédée. 1973 Colin. 1973 La fureur d'un flic. 1971 Acquasanta Joe. 1971 Le jour du jugement. 1969 Dieu pardonne à mon pistolet. 1962 Lasciapassare per il morto.
Sorti 2 mois à peine après l'Exorciste, La Possédée (Exorcisation) se décline en sympatoche épigone transfiguré de décors réalistes d'une Province italienne si bien que l'immersion fonctionne pour tous amateurs d'ambiance inhospitalière sympomatique du cinéma transalpin bricolé avec amour en dépit de leur opportunisme et moyens dérisoires. Ainsi donc, les fans de bisserie Z peuvent y trouver leur compte quant à son ambiance d'étrangeté parfois envoûtante, ses quelques séquences anxiogènes, voires flippantes (l'héroïne arpentant l'escalier de son immeuble avec une appréhension paranoïde, son viol commis dans son atelier au moment d'y rénover la statue de bois) alors que son générique liminaire enchaînant une succession de plans fixes sur son visage estropié annonçait la couleur blafarde. Un cas de possession parait-il lui aussi tiré d'une histoire vraie si on se réfère à son avertissement liminaire imprimé sur l'écran.
Il y a également ses visites touristiques au sein d'églises latines poussiéreuses qui ne laissent pas indifférent pour le réalisme caduc de son atmosphère poisseuse pour qui apprécie les sensations d'insécurité à l'aura dérangée. Vraiment dommage que le scénario soit aussi plat que peu motivant même si on reste pour autant captivé par cette mise en image (constamment) faisandée (inceste / SM s'instaurent également entre deux/trois pitreries verbales putassières) qu'aucune production actuelle ne pourrait rivaliser aujourd'hui faute de cette époque hélas révolue. Une sympathique curiosité donc, tout du moins chez les afficionados de Z plaisamment infréquentable que Stella Carnacina (belle brune aux yeux noirs) renchérit dans un jeu racoleur inévitablement outré mais quelque peu attractif. Avec, cerise sur le gateau marbré, une ultime séquence dégueulbif littéralement viscérale, aussi pour le malaise olfactif qu'elle parvient à procurer sans complexe auprès d'une séance d'exorcisme improvisée sur une place publique obscurcit de ténèbres.
26.06.17. 389 v
22.02.21.
04.09.24. 4èx
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