jeudi 18 février 2021

Palm Springs

                                                         Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Max Barbakow. 2020. U.S.A. 1h30. Avec Andy Samberg, Cristin Milioti, J. K. Simmons, Camila Mendes, Tyler Hoechlin. 

Diffusion US: 10 Juillet 2020

FILMOGRAPHIEMax Barbakow est un réalisateur et scénariste américain. 2020: Palm Springs. 


Un jour sans Femme (?).
Comédie fantastique empruntant le concept payant d'Un jour sans fin, Palm Springs demeure un excellent divertissement pour qui apprécie les romcoms à la fois pétulantes et inventives, réfractaires au politiquement correct et autres nunucheries. Car si de prime abord on peut craindre la fâcheuse redite lors des 20 premières minutes calquées sur le chef-d'oeuvre d'Harold Ramis (j'évoque son schéma narratif diurne), la suite, endiablée, extravertie, décomplexée, nonsensique, nous entraîne dans un euphorisant délire festoyant. Des bouffées d'air frais et de tonicité mâtinées de crises de fou-rire, de tendresse et de poésie. Réflexion sempiternelle sur le sens de la vie à travers l'apprentissage existentiel de se (re)connaître sois même, Palm Springs aborde les thématiques de la peur de l'engagement, de l'hypocrisie, de la félonie, de la solitude et de l'initiation à la maturité sous le pilier d'un amour salvateur qu'Andy Samberg et Cristin Milioti endossent avec une spontanéité frétillante. Leur relation galvanisante nous entraînant toujours plus loin dans leur profit du temps présent dénué de complexe, de bienséance et de moralité. Tous les coups sont permis donc si bien que notre duo indocile brûle leur vie à coups de saillies fantaisistes tantôt hilarantes, tantôt oniriques (leur trip nocturne à contempler vers l'horizon la démarche nonchalante de deux dinosaures distille une émotion lyrique étonnamment impromptue !). Et si on loin du chef-d'oeuvre susnommé de Ramis ayant préalablement tout inventé, Palm Springs parvient malgré tout à s'extirper du produit lambda à travers sa frénésie tendre et drolatique sous l'impulsion de ses acteurs juvéniles crevant le cadre de l'écran à chacune de leur interprétation déjantée. 


*Bruno

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