mercredi 7 avril 2021

Mais qui a tué tante Roo ?


                                     Photo empruntée sur Google, appartenant au site Contrebandevhs.blogpost.com

"Whoever slew Auntie Roo / House Terror" de Curtis Harrington. 1972. Angleterre. 1h31. Avec Shelley Winters, Mark Lester, Chloe Franks, Ralph Richardson, Lionel Jeffries, Hugh Griffith, Rosalie Crutchley.

Sortie salles France: 1er Mai 1974

FILMOGRAPHIE: Gene Curtis Harrington est un réalisateur et scénariste américain, né le 17 Septembre 1926, décédé le 6 mai 2007. 1975: The Dead Don't Die (Télé-film). 1974 La révolte des abeilles (Télé-film). 1973 The Cat Creature (Télé-film). 1973 The Killing Kind. 1971 What's the Matter with Helen? 1971 Mais qui a tué tante Roo? 1970 Vengeance en différé (Télé-film). 1967 Le diable à trois. 1966 Queen of Blood. 1965 Voyage sur la planète préhistorique. 1961 Marée nocturne. 1977: Ruby. 1978: Les Chiens de l'Enfer (télé-film). 1985: Mata Hari.


Bien qu'inégal car sans surprise et plutôt bâclée (notamment cette digression mal exploitée du trio cupide jouant les médiums), cette variation gothico-moderne de Hansel et Gretel est tout juste sauvée par l'interprétation gentiment attachante des comédiens que constituent Shelley Winters en veuve traumatisée par la perte de sa fille, et les enfants Mark Lester / Chloe Franks irréprochables de naturel en victimes infantiles en proie à une initiation criminelle de dernier ressort. On peut également louer la beauté gothique de ces décors domestiques au sein cette immense bâtisse reculée, qui plus est rehaussée de l'ambiance féérique de Noël auquel le film rend humblement hommage lors de sa première partie que l'on croirait extirpée d'une prod Disney. Mais bien trop sage en terme d'appréhension horrifique, notamment faute de son suspense infructueux, Mais qui a tué tante Roo ? pêche par un cheminement narratif ne sachant trop sur quel pied danser. Et ce en dépit d'un épilogue aussi cruel qu'inéquitable quant à l'empathie éprouvée pour cette matrone éplorée victime de sa condition déséquilibrée et du stratagème cupide du trio sans vergogne. 


*Bruno
2èx

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