Sortie salles France: 30 Septembre 1964. Angleterre: 19 Mai 1963
"Quand on aime, on aime toujours trop". "Quand on aime on voit les belles choses".
vendredi 29 octobre 2021
Les Damnés / The Damned
jeudi 28 octobre 2021
Alone in the Dark / Dément
de Jack Sholder. 1982. U.S.A. 1h33. Avec Dwight Schultz, Deborah Hedwall, Donald Pleasence, Jack Pallance et Martin Landau.
FILMOGRAPHIE: Jack Sholder est un réalisateur américain, né le 8 juin 1945 à Philadelphia. 1973: The Garden Party (court-métrage). 1982: Alone in the dark. 1985: Le Revanche de Freddy. 1987: Hidden. 1988: Vietnam War Story 2. 1989: Flic et Rebelle. 1990: By Dawn's Early Light (télé-film). 1993: 12H01: prisonnier du temps (télé-film). 1994: Sélection naturelle (télé-film). 1994: The Omen (télé-film). 1996: Generation X (télé-film). 1997: Panique sur l'autoroute (télé-film). 1999: Wishmaster 2. 2001: Arachnid. 2002: Beeper. 2004: 12 Days of terror.
Sous couvert d'une parabole sur la névrose sociétale (un dément y est tapi en chacun de nous !), Alone in the Dark demeure donc une perle (rare) d'humour noir malencontreusement occultée de nos jours en dépit de son irrévocable efficacité à jouer au jeu du chat et de la souris sous l'impulsion d'aimables vétérans désaxés s'en donnant à coeur joie dans leurs expressions décomplexées.
*Eric Binford
28.10.21. 3èx
mercredi 27 octobre 2021
La Proie d'une Ombre
Sortie salles France: 15 Septembre 2021. U.S: 20 Août 2021
FILMOGRAPHIE: David Bruckner est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain né en 1977 ou 1978. 2007 : The Signal (coréalisé par Dan Bush et Jacob Gentry). 2011 : Talk Show (court métrage). 2012 : V/H/S - segment Amateur Night. 2015 : Southbound - segment The Accident. 2017 : Le Rituel (The Ritual). 2019 : Creepshow (série TV) - 2 épisodes. 2020 : La Proie d'une ombre (The Night House). Prochainement : Hellraiser.
Outre son suspense charpenté ne cessant de nous interroger sur la fragilité morale de l'héroïne naviguant entre rêve (/ hallucinations) et réalité, La Proie d'une Ombre est d'autant plus renforcé du jeu fébrile de Rebecca Hall parvenant à nous retransmettre une palette d'émotions tranchées ou incertaines à travers son investigation personnelle à daigner démêler le vrai du faux au sein d'un contexte macabre d'apparence improbable. Le récit en suspens demeurant suffisamment bien mené, fertile en rebondissements vénéneux pour nous faire douter du désarroi de l'héroïne en proie à une remise en question spirituelle dans sa condition meurtrie d'espérer revoir son être aimé d'autrefois. Celle-ci combattant ses propres convictions rationnelles (tout le récit intime n'étant qu'une épreuve de force) par le biais d'un ectoplasme sciemment équivoque afin de la faire douter de ses certitudes fondées sur le néant.
mardi 26 octobre 2021
Médecin de Nuit
Sortie salles France: 16 Juin 2021
FILMOGRAPHIE: Élie Wajeman est un auteur, réalisateur et scénariste français né le 21 août 1980. 2012 : Alyah. 2015 : Les Anarchistes. 2020 : Médecin de nuit.
"Dans chaque rue, il y a un inconnu qui rêve d'être quelqu'un. C'est un homme seul, oublié, qui cherche désespérément à prouver qu'il existe."
Probablement influencé par la série TV homonyme créée par Bernard Kouchner, Hervé Chabalier et Gilles Bression et diffusée entre le 22 septembre 1978 et le 27 juin 1986 sur Antenne 2, Médecin de Nuit en reprend le concept de base (la virée nocturne d'un praticien soignant ses malades à leur domicile le temps d'une nuit de labeur) sous un contexte contemporain de misère sociale (la toxicomanie juvénile) et de corruption professionnelle (trafic d'ordonnances pour la prescription de Subutex). Magnifique portrait d'un individu paumé victime de sa clémence, de sa fragilité morale et de son altruisme débonnaire, Vincent Macaigne porte le film à bras le corps au coeur de cette cité urbaine crépusculaire que l'on croirait extirpée des années 80 (alors que le film, très sombre et clinique, semble hors du temps par ce classicisme monocorde dénué de fioriture). Le réalisateur recourant avec certain souci documenté à l'ambiance anxiogène, davantage dépressive au fil des déambulations de Mickaël très attaché à prêter main forte aux plus précaires et démunis (surtout les jeunes toxicos) tout en tentant de sauver son couple en dépit de son attirance pour sa jeune maîtresse (plus lucide que lui car sans illusion).
Tous les interprètes, criants de naturel, jouant sobrement leur humanisme contrarié, empathique autour de ce médecin lunatique plongé dans un imbroglio vénal parmi la complicité du cousin Dimitri auquel il livre ces ordonnances. Riche d'intensité dramatique pour ce profil torturé se remettant sans cesse en question dans une posture contradictoire incohérente, Vincent Macaigne apporte une aspérité psychologique captivante à tenter de s'extraire maladroitement de sa besogne peu recommandable. Car anti-héros dénué de manichéisme, celui-ci cherche désespérément du fond de sa conscience démunie une main secourable puisque accablé par sa solitude et ses remords de s'être adonné à autant de charité se retournant au final contre lui. Homme enfant si j'ose dire probablement blessé par une démission parentale lors de son enfance (ça n'est que ma réflexion personnelle) et par une société arbitraire à 2 vitesses, Mickael arpente les rues parisiennes entre angoisse morale et cri de rage externe, notamment en tenant compte de ses ripostes physiques qu'il ose opérer contre ses antagonistes dénués de morale. Une manière expéditive d'y prouver son autorité au moment d'y essuyer moult menaces et chantages toujours plus draconiens.
*Eric Binford
vendredi 22 octobre 2021
Total Recall
FILMOGRAPHIE: Paul Verhoeven est un réalisateur néerlandais, né le 18 Juillet 1938 à Amsterdam. 1971: Business is business. 1973: Turkish Delices. 1975: Keetje Tippel. 1977: Le Choix du Destin. 1980: Spetters. 1983: Le Quatrième Homme. 1985: La Chair et le Sang. 1987: Robocop. 1990: Total Recall. 1992: Basic Instinct. 1995: Showgirls. 1997: Starship Troopers. 2000: l'Homme sans Ombre. 2006: Black Book. 2016: Elle. 2021 : Benedetta.
Blockbuster inspiré d'une nouvelle de Philip K. Dick sous la houlette du hollandais Paul Verhoeven, Total Recall demeure un excellent film d'action transplanté dans le cadre d'une anticipation schizophrène. Et ce en dépit d'effets spéciaux aujourd'hui kitchs mais néanmoins réussis, ce qui renforce aujourd'hui un charme rétro non négligeable. Le scénario irracontable relatant la tentative houleuse de Douglas Quaid à récupérer sa mémoire après avoir (peut-être) participé à un voyage sur Mars grâce à ses vagues réminiscences. En dépit d'un récit sciemment confus ne cessant de semer le doute sur ce que nous voyons et interprétons au fil du parcours moral du héros en constante interrogation identitaire, Total Recall est avant tout un généreux film d'action mené de main de maître par un Paul Verhoeven assez décomplexé à travers le parti-pris de sa violence sanguine à la fois caustique et sardonique. Arnold Schwarzenegger se prêtant au jeu du héros pugnace avec une aisance confirmée si bien que l'on peut prétendre qu'il s'agit sans doute d'un de ses rôles les plus probants à travers sa détermination acharnée à récupérer son profil en compagnie d'une brune aussi farouche que solidaire.
La méconnue Rachel Ticotin lui partageant la vedette dans une expression spontanée en guerrière latino soutenant le héros pour tenter de dénicher le réacteur à oxygène appartenant à la planète Mars que l'ignoble Cohaagen prive de ses habitants mutants en dictateur mégalo. Quand bien même Sharon Stone participe à la trouble aventure en vénéneuse traitresse usant autant de son charme torride que de son bagout afin de convaincre Quaid qu'il est bel et bien son époux souffrant de grave paranoïa. Enfin, le génial Michael Ironside use lestement de son charisme hostile pour alpaguer durant tout le périple le retors Quaid (notamment grâce à ces gadgets futuristes - à l'instar de l'hologramme - qu'il actionne contre ses ennemis) épaulé de ses sbires armés jusqu'aux dents. Le récit extrêmement nerveux ne lésinant pas sur les gunfights sanglants au gré de chairs déchiquetées par les déflagrations.
P.S: Copie 4k fastueuse redorant assurément une seconde jeunesse au métrage.
jeudi 21 octobre 2021
Un Faux Mouvement. Grand Prix / Prix de la Critique, Cognac 93.
Sortie salles France: 5 Mai 1993. U.S: 8 Mai 1992
FILMOGRAPHIE: Carl Franklin, né Carl Michael Franklin, est un réalisateur et acteur américain né le 11 avril 1949 à Richmond (Californie). 1989 : Nowhere to Run. 1989 : Eye of the Eagle 2: Inside the Enemy. 1990 : Full Fathom Five. 1992 : Un faux mouvement. 1993 : Laurel Avenue (TV). 1995 : Le Diable en robe bleue. 1998 : Contre-jour. 2002 : Crimes et Pouvoir. 2004 : Out of Time.
Loin d'être passé inaperçu, tant par la critique unanime de l'époque (celles des journaux, internet étant apparu dans les foyers en 94) que de son Grand Prix et Prix de la Critique à Cognac, Un faux Mouvement ne nous laisse pas indemne sitôt le générique bouclé. Ca démarre fort avec un prologue meurtrier proprement insoutenable lorsque trois malfrats, une métisse, son compagnon blanc et un black de type intello déciment les membres d'une soirée festive pour un enjeu de cocaïne. La violence, rigoureuse, abjecte, crapuleuse, purement gratuite nous horrifiant la vue de par l'exaction sadique d'un des tueurs recourant au self control afin de parfaire sa besogne. Une séquence abominable qui me hantera personnellement à jamais tant son réalisme cru, mais non complaisant, parvient à retranscrire avec souci de vérité le désarroi de la victime féminine aussi impuissante que suppliante face à son tortionnaire. Eprouvant et profondément malsain, ce carnage domestique ne laissera nul répit aux victimes bâillonnées réduites comme objets de soumission. La suite n'est qu'une traque langoureuse entre ce trio de psychopathes poursuivi par 2 flics émérites et un jeune shérif champêtre, et qui, durant l'enquête, tentera de prouver à ces policiers de la ville qu'il est à la hauteur de les appréhender après les avoir surpris de railleries contre lui.
Virée criminelle d'une grave intensité dramatique, tant auprès de ses éclairs de violence incontrôlés que le public subit avec dégoût et amertume, que des rapports psychologiques des personnages les plus torturés et vulnérables, Un Faux Mouvement s'édifie en chef-d'oeuvre crépusculaire (l'ambiance solaire envoûtante cède ensuite place aux nuits viciées de la façon la plus imprévue) sous l'impulsion d'un cast irréprochable faisant parfois froid dans le dos à travers leur perversité d'un flegme glaçant (Billy Bob Thornton et surtout Michael Beach plus dépouillé que son partenaire formant un tandem résolument insidieux et décomplexé). Un des plus grands polars des années 90 d'une saveur d'âpreté toujours intacte, si bien qu'il se doit d'être réservé à un public averti.
28.03.01
mercredi 20 octobre 2021
Titane. Palme d'Or, Cannes 2021
Sortie salles France: 14 Juillet 2021. U.S: 1er Octobre 2021
FILMOGRAPHIE: Julia Ducournau est une réalisatrice et scénariste française née le 18 novembre 1983 à Paris. 2011 : Mange (téléfilm co-réalisé avec Virgile Bramly). 2016 : Grave. 2021: Titane.
Révélé par l'oeuvre choc Grave et son Grand Prix (mérité) à Gérardmer, Julia Ducournau n'en finit plus de déranger les consciences avec sa nouvelle provocation, Titane, pour le coup couronné de la Palme d'Or à Cannes ! Ca-rré-ment ! Aussi improbable que cela puisse paraître comme ont pu le souligner le public de la croisette médusé par son contenu indocile. Une hérésie diront certains, une farce de mauvais goût vociférèrent d'autres ! A tort mais aussi à raison si bien que l'on se demande ce qui a bien pu passer par la tête des membres du jury d'ovationner une oeuvre trash aussi marginale, aussi décalée, aussi viscéralement malaisante, pour ne pas dire dérangeante ad nauseam (principalement pour la séquence finale anthologique relevant de l'impensable Spoil ! en mode Tetsuo si je puis dire Fin du Spoil). Car d'une rutilante beauté à travers sa photo clinquante, ses effets de style baroques et sa sensualité sulfureuse jonglant avec la bisexualité, Titane ne ressemble à rien de connu bien que certaines références au cinéma de Cronenberg et à Crash sont sciemment nécessaires par sa réalisatrice férue de passion amoureuse pour le maître canadien adepte de la nouvelle chair. Parlons en de cette nouvelle chair qui semble prendre possession du corps de cette tueuse en série contrainte d'apprendre à aimer un père de substitution afin d'échapper à la police suite à ces homicides sanguins (violence crue à l'appui en mode Gaspard Noe).
L'actrice Agathe Rousselle se vouant corps et âme à se tailler une carrure dégingandée de monstre transgenre afin de taire sa véritable identité souillée par le sang et la démission parentale. Portant le film à bout de bras, celle-ci parvient autant à nous enivrer qu'à nous déstabiliser dans sa psychopathie irrévocable à la suite du traumatisme accidentel de son enfance. Sa transformation corporelle donnant lieu à un climat de malaise à la fois sous-jacent puis tangible au fil de son évolution morale à changer d'identité pour l'amour du nouveau père. Constamment inquiétant, vénéneux, toujours imprévisible (d'où le plaisir constamment éprouvé au fil de l'intrigue reptilienne dont on ignore l'issue éventuelle de rédemption !), décalé et parfois déjanté, Titane tire parti de son pouvoir attractif de par la mise en scène infiniment inspirée de Julia Ducournau déclarant sa flamme au cinéma hétérodoxe conçu pour diviser le public. Vous voilà donc à nouveau prévenu après le controversé Grave que certains ont radicalement discrédité (ce qui ne risque pas de les réconcilier avec Titane). Car outre l'intensité expressive de son étonnant casting (notamment Vincent Lindon monopolisant l'écran en pompier toxico incapable d'assumer sa perte filiale - son meilleur rôle à l'écran -), Titane demeure aussi original que constamment inventif à nous servir sur un plateau faisandé une intrigue sinueuse faisant office d'expérimentation viscérale. La réalisatrice s'efforçant de troubler, déranger par le brio de sa mise en scène parfois frontale (sa violence incisive) ainsi que par les comportements physiques des 2 anti-héros du récit (Alexia / Vincent s'apprivoisant mutuellement) martyrisant leurs corps par les effets laxatifs de la drogue et du sexe.
Plaidoyer pour le droit à la différence et à la liberté sexuelle (quelque soit notre orientation) dans une mise en forme sciemment marginale et burnée, Titane se décline en authentique oeuvre culte à travers sa capacité formelle et viscérale d'y transfigurer (le verbe est sciemment un peu fort !) un amour paternel désespéré où la tendresse humaniste ne peut se concevoir qu'à partir d'une nouvelle chair scarifiée de plaies inguérissables. Une oeuvre bâtarde au demeurant n'ayant jamais la prétention de divertir son public pour le caresser dans le sens du poil. Car comme avec l'éclatant Grave et sa satire du végétarisme, Titane ne cessera de diviser faute de sa subtile outrance aussi malaisante que fascinante. En tout état de cause, il s'agit selon moi d'une vraie proposition de cinéma biologique sortant des sentiers battus (au risque délibéré de me réitérer) si bien que l'on s'extrait de la séance, entre soulagement, catharsis, ivresse et interrogation de ce à quoi nous venons de vivre et de participer.
P.S: Julia, si tu me lis demain (soyons un tantinet perché), je t'aime les yeux fermés 💗
mardi 19 octobre 2021
Le Fils de Frankenstein
Sortie salles France: 29 Mars 1939
FILMOGRAPHIE PARTIELLE: Rowland Vance Lee, né le 6 septembre 1891 à Findlay et mort le 21 décembre 1975 à Palm Desert (États-Unis), est un réalisateur, acteur, scénariste et producteur américain. En tant qu'acteur, il est crédité sous le nom de Rowland Lee.1931 : The Guilty Generation. 1932 : That Night in London. 1933 : Révolte au zoo. 1933 : I Am Suzanne! 1934 : Le Comte de Monte-Cristo. 1934 : Gambling. 1935 : Cardinal Richelieu. 1935 : Les Trois Mousquetaires. 1936 : One Rainy Afternoon. 1937 : L'Étrange visiteur. 1937 : L'Or et la Chair. 1938 : Bonheur en location. 1938 : Service de Luxe. 1939 : Le Fils de Frankenstein. 1939 : Frères héroïques. 1939 : La Tour de Londres. 1940 : Le Fils de Monte-Cristo. 1942 : Powder Town. 1944 : The Bridge of San Luis Rey. 1945 : Le Capitaine Kidd.
Ultime épisode de la trilogie Frankenstein immortalisée par Boris Karloff, le Fils de Frankenstein fleure bon l'épouvante vintage sous la houlette de Universal (Monsters). Car bien que l'acteur regrette d'avoir participé à ce 3è opus, le Fils de Frankenstein est une splendide réactualisation du mythe de par sa fulgurance formelle (noir et blanc expressionniste, décors baroques au sein du vaste château, cadrages alambiqués, éclairages contrastés) et l'efficacité d'une intrigue mettant en exergue les exactions perfides de l'assistant Igor magnifiquement incarné par Bela Lugosi. Probablement un de ses meilleurs rôles tant l'acteur se délecte à se tailler une carrure démanchée, faute de son cou brisée par la pendaison, qui plus est saturé d'un regard sournois transpirant le vice à travers son rictus édenté. Ce dernier jouant une fonction faussement paternelle auprès du monstre afin de se venger des responsables de sa pendaison auquel il réchappa in extremis.
Dans celui du baron Wolf (loup y est tu ?), fils de Henry Frankenstein, Basil Rathbone excelle également à se compromettre à la complicité d'une résurrection depuis que le monstre est plongé dans un coma. Son amitié équivoque avec le policier Krogh (excellement incarné par Lionel Atwill avec son bras amovible plus vrai que nature !) nous caractérisant peu à peu un homme plutôt lâche et impuissant à loser lui ébruiter la vérité en dépit des morts qui s'accumulent au village maudit de nouveau hanté par la présence du monstre. Et bien que cet opus ne soit pas réalisé par l'illustre James Whale, Rowland V. Lee s'en sort haut la main à honorer dignement la franchise, notamment en y respectant le choix de Karloff à renouer avec la pantomime (à contrario du précédant volet donc) afin de rendre encore plus fascinant le monstre à nouveau victime de l'arrogance de l'homme ici voué à se venger. Le monstre répétant à son tour la même démarche punitive (tel père, tel fils !) à un moment propice de l'intrigue, de manière habile à relancer l'action vers un axe autrement dramatique.
Aussi fascinant pour ses décors baroques vus nulle part ailleurs que passionnant pour la caractérisation consciencieuse de ses personnages jouant à nouveau les apprentis sorciers sous la mainmise d'un odieux forgeron que Lugosi immortalise au point d'y voler presque la vedette du monstre, le Fils de Frankenstein, s'il n'atteint pas la dimension poétique de ses prédécesseurs, demeure un classique incontournable de la Universal de par son authenticité monochrome infiniment minutieuse. Un fascinant spectacle donc remarquablement mené sans temps morts.
lundi 18 octobre 2021
Les Grands Fonds
mercredi 13 octobre 2021
La Compagnie des Loups / The Compagny of Wolves. Prix Spécial du Jury, Avoriaz 1985.
Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
Sortie salles France: 23 Janvier 1985. U.S: 19 Avril 1985. Angleterre: 21 Septembre 1984
Grand Prix, Prix de la Critique, Prix des Effets-spéciaux, Sitges 1984
Prix du meilleur film, meilleurs effets spéciaux (Christopher Tucker) et prix de la critique internationale au Festival du film de Catalogne, 1984.
Mention Spéciale au Fantafestival, 1985
mardi 12 octobre 2021
Sanglante Paranoïa / Brain dead
mercredi 6 octobre 2021
Old
Sortie salles France: 21 Juillet 2021. U.S: 23 Juillet 2021
FILMOGRAPHIE: M. Night Shyamalan est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain, d'origine indienne, né le 6 Août 1970 à Pondichéry. 1992: Praying with Angers. 1998: Eveil à la vie. 1999: Sixième Sens. 2000: Incassable. 2002: Signs. 2004: Le Village. 2006: La Jeune fille de l'eau. 2008: Phenomènes. 2010: Le Dernier maître de l'air. 2013: After Earth. 2015: The Visit. 2017: Split. 2019: Glass. 2021: Old.