de Tom Mcloughlin. 1983. U.S.A. 1h29. Avec Meg Tilly, Melissa Newman, Adam West, Robin Evans, Kevin Peter Hal, Leslie Speights, Donald Hotton, Elizabeth Daily.
Sortie salles France: 1982, au Rex de Paris. U.S: 25 Février 1983
FILMOGRAPHIE: Tom Mcloughlin est un scénariste et réalisateur américain né en 1950. 1983: One Dark Night, 1986: Jason le mort-vivant, 1987: Date with an angel, 1991: Sometimes they come back, 1992: Something to live for: the alison gertz story, 1999: Anya's Bell, 2001: The Unsaid, 2002: Murder in Greenwich, 2003: D.C. Sniper: 23 Days of fear, 2004: She's too young, 2005: Odd Girl Out, Cyber Seduction: His secret life, 2006: Not like everyone else, 2007: The Staircase Murders, 2008: Fab Five: The Texas Cheerleader Scandal.

Une perle du macabre, ce pur film d’ambiance old school qui ferait pâlir de jalousie le moindre produit d’horreur mainstream s’efforçant d’insuffler une once d’aura funèbre.
Connu des amateurs grâce à Jason le mort-vivant (Vendredi 13 VI), Tom McLoughlin fit ses armes trois ans plus tôt avec Une Nuit trop noire, réalisé en 1983. Série B sans prétention, au scénario linéaire, dont la réussite jaillit d’une atmosphère horrifique rétro — introuvable de nos jours — soutenue par des FX supervisés par Tom Burman et, à plus petite échelle, par une photo saturée qui envoûte sans relâche.
Production modeste ficelée avec trois bouts de ficelle — hormis des FX artisanaux soignés pour un final paroxystique ! — Une Nuit trop noire entame sa première partie sous le signe d’une vengeance de petites frappes : des adolescentes rancunières, jalouses, qui briment leur proie. Pendant ce temps, la fille du défunt s’instruit sur les agissements funèbres de ce père capable d’aspirer l’énergie vitale par pur ressort psychique. Et cette mise en place, d’apparence convenue, bascule vite vers le clou de l’intrigue : l’épreuve cauchemardesque, au cœur d’un mausolée rongé par une force démoniaque.
Outre cette ambiance poisseuse, saluons l’efficacité des effets spéciaux : maquillages putrides, chairs dégoulinantes, anatomies décharnées, tout renforce le réalisme d’un cauchemar impossible à juguler pour les fuyardes paniquées. Des macchabées si fétides qu’on les croirait exhumés d’une production des années 70, tant leur pourriture semble documentaire.
« Une Nuit trop noire : mausolée des rancunes, crypte des morts-vivants »
*Eric Binford
01/10/21. 6èx
10.05.11. (310 v)
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