de Richard Fleischer. 1983. U.S.A. 1h33. Avec Tony Roberts, Tess Harper, Candy Clark, Robert Joy, Lori Loughlin, Meg Ryan.
Sortie France en video: 1985. Salles U.S: : 18 Novembre 1983
FILMOGRAPHIE: Richard Fleischer est un réalisateur américain né le 8 décembre 1916 à Brooklyn, et décédé le 25 Mars 2006 de causes naturelles. 1952: l'Enigme du Chicago Express, 1954: 20 000 lieues sous les mers, 1955: les Inconnus dans la ville, 1958: les Vikings, 1962: Barabbas, 1966: le Voyage Fantastique, 1967: l'Extravagant Dr Dolittle, 1968: l'Etrangleur de Boston, 1970: Tora, tora, tora, 1971: l'Etrangleur de Rillington Place, 1972: Terreur Aveugle, les Flics ne dorment pas la nuit, 1973: Soleil Vert, 1974: Mr Majestyk, Du sang dans la Poussière, 1975: Mandingo, 1979: Ashanti, 1983: Amityville 3D, 1984: Conan le destructeur, 1985: Kalidor, la légende du talisman, 1989: Call from Space.
Avertissement: il s'agit de la version 2D chroniquée ici, la 3D n'étant qu'un simple outil à gadgets inutiles.
Démoli par la critique et le public dès sa sortie, Amityville 3D ne méritait pas à mon sens tant de haine, aussi mineur soit le produit d'exploitation correctement emballé par l'immense Richard Fleischer. Car si ce dernier ne semble pas vraiment inspiré à donner chair à la franchise lucrative, il parvient néanmoins avec une modeste efficacité à exploiter les clichés du film de hantise au gré de petites scènes-chocs faisant leur petit effet de fascination (notamment celui, cruel, de l'incendie dans l'habitacle d'une voiture). Qui plus est tourné en scope dans une photo soignée et correctement interprété par d'aimables seconds-couteaux (on reconnaitra d'ailleurs la néophyte Meg Ryan pour sa 2è apparition à l'écran), Amityville 3 inspire la sympathie au sein d'une ambiance fantastique parfois même poétique quant à la disparition d'une victime juvénile s'efforçant de communiquer avec ses parents sous l'apparence d'un ectoplasme de couleur mauve.
Tant et si bien qu'à la revoyure, avec le recul et en faisant preuve d'indulgence, ce petit divertissement sans prétention dégage même un charme tangible constant auprès de son ambiance horrifique épaulée qui plus est de quelques effets-spéciaux artisanaux attachants par leur côté perfectible faisant toutefois mouche la plupart du temps. Il s'agit donc selon mon jugement de valeur du dernier film honorable de la saga, et bien qu'il ne puisse jamais rivaliser avec les 2 premiers opus dans toutes nos mémoires, Amityville 3 dégage une simplicité point disgracieuse à travers son intrigue rachitique jamais ennuyeuse, notamment de par la complémentarité des interprètes se prêtant sans outrance au jeu du "ouh, fais moi peur" avec parfois même une expressivité dramatique résolument probante (le deuil familial qui entoure le récit lors de sa dernière partie particulièrement épique).
P.S: Dans l'un des Bonus de cette galette issue du coffret Bach Films, les cinéastes acolytes Maury / Bustillo défendent sans ambages ce 3è opus sans faire preuve d'ironie mal placée (quand bien même la plateforme Psychovision dispo sur le net est également de la partie pour dénoter une suite toute à fait honorable). Enfin, le film est ici présenté dans sa version intégrale inédite en France (Tant Dvd que BR).
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