vendredi 31 mars 2023

"What the peeper saw" / La tua presenza nuda! / L'Enfant de la Nuit

                                        Photo empruntée sur google, appartenant au site stalkerjany.blogspot.com

de James Kelley et Andrea Bianchi. 1972. Royaume-Uni/Espagne/Italie/États-Unis/Allemagne de l'Ouest. 1h36 (version intégrale). Avec Mark Lester, Britt Ekland, Hardy Kruger, Lilli Palmer, Harry Andrews, Conchita Montes.

Sortie salles France: 1973 (à confirmer). Italie: 14 Octobre 1972

FILMOGRAPHIE: James Kelley est un réalisateur et scénariste né en 1931 à Angleterre, Royaume-Uni, décédé en 1978 à Londres. 1971: Le Monstre des Oubliettes. 1972: What the peeper saw. 
Andrea Bianchi est né le 31 mars 1925 en Italie. Il était réalisateur et scénariste. Il est mort le 14 novembre 2013 à Nice, France. 1972: Diabolica Malicia. 1972: L'Île au trésor. 1972: What the peeper saw. 1974: Quelli che Contano. 1974: Basta con la guerra... facciamo l'amore. 1975: Nu pour l'assassin. 1976: La Moglie di mio padre. 1977: Cara dolce nipote. 1978: La moglie siciliana. 1979: Malabimba. 1981: Le Manoir de la Terreur. 1983: Altri desideri particolari. 1983: Morbosamente vostra. 1986: Dolce Pelle di Angela. 1987: Maniac Killer. 1987: l'Ange de la Mort. 1988: Incontri in case private. 1988: Racconti di donne. 1989: Massacre. 1989: Io Gilda. 1990: Qualcosa in più. 1990: Gioco di seduzione. 1991: Bambola di carne. 1993: Formula 3 - 1 ragazzi dell'autodromo.


Quelle bien étrange curiosité que cette série B ultra rare portant la signature du British James Kelley (Le Monstre des Oubliettes) et du transalpin André Bianchi (?), réalisateur du fameux Manoir de la Terreur que tous les fans de Bis connaissent sur le bout des ongles. "What the peeper saw" relatant avec sincérité et attention l'étrange relation filiale entre un père en berne et son fils que sa nouvelle maîtresse tente d'apprivoiser, entre maladresse, tendresse, appréhension, interrogation. Ainsi, au fil de leur discorde davantage orageuse (avec parfois de dérangeantes connotations sexuelles subtilement exposées, en naviguant entre champs et hors-champs), les réalisateurs effleurent puis abordent (par le biais d'hallucination ou de réels souvenirs ?!) les thèmes sulfureux de l'inceste et de la pédophilie sans l'ombre d'une vulgarité. Et ce même si son final à la fois surprenant et déroutant brouille subitement les pistes tout en résolvant en dernier recourt les liens délétères de cette famille dysfonctionnelle habitée par l'épreuve du deuil, la paranoïa, la suspicion meurtrière.


Dommageable toutefois que le récit latent, puisque prenant son temps à exposer la caractérisation équivoque des personnages, fasse preuve d'un rythme ni captivant ni passionnant, même si on reste sur le qui-vive, plus ou moins attentif à l'évolution véreuse de ce trio maudit à moult niveaux de lecture si on fait fi de son épilogue brusquement révélateur quant à cet odieux jeu de manipulation que les acteurs endossent sobrement. A découvrir donc, l'oeuvre esthétiquement "azurée" étant disponible en version HD 720 P chez le bloggeur Warning Zone. Avec mes remerciements pour leur généreuse offrande d'avoir exhumé de nulle part cette découverte indépendante que l'on ne peut omettre de sa mémoire sitôt le générique clôt. A réserver toutefois à un public averti fan de métrage aussi bien sulfureux qu'audacieux. 


Dédicace à Bertrand ^^

*Bruno

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