lundi 20 mars 2023

Le cerveau d'Acier / Colossus: The Forbin Project

                                              Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com

de Joseph Sargent. 1970. U.S.A. 1h40. Avec Eric Braeden, Susan Clark, Gordon Pinsent, William Schallert, Leonid Rostoff, Georg Stanford Brown.

Sortie Salles: 8 avril 1970 (États-Unis), 11 juin 1971 (France). Diffusion TV: 26 janvier 1976 (L'Avenir du Futur)

FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Joseph Sargent (Giuseppe Danielle Sorgente) est un réalisateur, acteur et producteur américain, né le 22 juillet 1925 à Jersey City, New Jersey (États-Unis), décédé le 22 décembre 2014 à Malibu (Californie). 1959: Street-Fighter. 1966: L'Espion au chapeau vert. 1970: Le Cerveau d'Acier. 1974: Les Pirates du Métro. 1975: La Nuit qui terrifia l'Amérique (télé-film). 1979: De l'or au bout de la piste. 1983: En plein Cauchemar. 1987: Les Dents de la Mer 4. 2008: Un coeur à l'écoute (télé-film).

Relativement rare à la TV et plutôt oublié mais heureusement édité en Dvd puis Blu-ray chez Movinside, Le Cerveau d'Acier est un excellent suspense d'anticipation comme les Seventies étaient aptes à nous concocter, entre sincérité et amour du genre. Et ce sans céder aux sirènes d'une action ostentatoire ici inexistante, tant et si bien que ce qui intéresse Joseph Sargent est de nous narrer avec soin, intelligence et attention une fascinante intrigue (visionnaire) entre 2 super ordinateurs capables de provoquer une catastrophe nucléaire entre les Etats-Unis et l'URSS durant la guerre froide. Sorte de précurseur de Skynet vu dans Terminator. Et si on reste constamment captivé par cette guerre des cerveaux lestement posée et inquiétante, on reste stupéfiais par l'audace de sa conclusion au risque de laisser sur le carreau une partie des spectateurs qui n'en demandait pas tant pour son effet de surprise antinomique. Outre la solidité de la réalisation (peut-être la plus scrupuleuse de la carrière de Sargent), on est également captivé par le jeu dépouillé du trop rare Eric Braeden endossant le créateur de génie avec un humanisme fébrile toujours plus contrarié en dépit de son assurance d'y gérer toutefois la situation hormis ses interrogations internes les plus alarmistes. Un formidable divertissement donc, adulte et cérébral car au plus près de la psychologie torturée de ses scientifiques et politiciens sur le qui-vive d'un danger pernicieux échappant à leur contrôle, à leurs armes et à leur intelligence. 


*Bruno
2èx

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