Photo empruntée sur Google, appartenant au site Notrecinema.com
de Enzo G. Castellari. 1968. Italie/Espagne. 1h40. Avec Chuck Connors, Frank Wolff, Franco Citti, Leo Anchóriz, Giovanni Cianfriglia, Alberto Dell'Acqua
Sortie salles France: 15 Juillet 1970. Italie: 31 Décembre 1968
FILMOGRAPHIE SELECTIVE: Enzo G. Castellari est un réalisateur, scénariste, acteur, monteur et producteur italien, né le 29 Juillet 1938 à Rome (Italie). 1967: Je vais, je tire et je reviens. 1968: Django porte sa croix. 1968: 7 Winchester pour un massacre. 1968: Tuez les tous... et revenez seul ! 1973: Le Témoin à abattre. 1976: Keoma. 1977: Une Poignée de salopards. 1977: Action Immédiate. 1979: La Diablesse. 1979: Les Chasseurs de Monstres. 1981: La Mort au Large. 1982: Les Nouveaux Barbares. 1982: Les Guerriers du Bronx. 1983: Les Guerriers du Bronx 2. 1987: Striker. 1987: Hammerhead. 1997: Le Désert de Feu.
On ne peut que remercier
Jean-Baptiste Thoret de nous avoir inclus au sein de sa prestigieuse collection "
make my day"
Tuez les tous et revenez seuls, en double programme de
4 de l'Apocalypse, qui plus est comme de coutume en
Dvd et
Blu-ray afin de contenter les chalands. Car si on peut avouer sans réserve qu'il s'agit probablement d'un western mineur dans le paysage du western italien,
Enzo G. Castellari possède suffisamment de métier, de savoir-faire, d'habileté pour nous livrer un pur divertissement où l'action, quasi omniprésente, demeure le maître mot de ce spectacle efficace surfant sur le succès des
12 Salopards (
Jean-Baptiste évoquera par ailleurs en préface d'y citer la référence
Le Bon, la Brute et le Truand de
Leone). Et si sa trajectoire narrative semble tracée d'avance à travers cette mission d'ex taulards recrutés pour dérober de l'or planquée dans des caisses de dynamite, quand bien même leur leader, Clyde Mc Kay, aura l'obligeance de les occire au moment de prendre la fuite,
Tuez les tous et revenez seuls s'avère moins conventionnel que prévu de par ses rebondissements impromptus renforcés d'un final sans moral qui risque de faire grincer quelques dents.
Ainsi, au gré de son action plutôt inventive et soigneusement chorégraphiée, saturée d'autre part de cadrages parfois alambiqués, elle ne s'avère étonnamment jamais gratuite puisque tributaire d'un cheminement épique redoublant explosions, bastonnades et fusillades lors des confrontations entre bons et méchants qu'on ne se lasse de suivre. Nos anti-héros ruisselants de sueurs dans leur visage insalubre filmé en plan serré, quand bien même on s'extasie de contempler autour de leurs déplacements ses splendides panoramiques que symbolisent d'immenses plaines désertes brûlées par le soleil. Des mercenaires pugnaces donc quelque peu attachants auprès de leur sens de bravoure et du courage, et ce en dépit de leur réflexion faillible à suspecter quel traitre pourrait s'emparer du trésor avant de jouer l'esprit d'individualité pour mieux sauver leur peau et ainsi emporter la mise. Les comédiens communément bonnards insufflant un charisme de seconde zone qui ravira les amateurs de ciné Bis, à l'instar de la présence autoritaire de
Chuck Connors endossant un personnage anti-manichéen assez imprévisible dans son profil à la fois sournois et ambivalent.
Un bon p'tit western donc à voir ou à revoir si bien que l'on reste concentré durant toute l'aventure de par sa mise en scène chiadée au service d'une forme inventive si on est observateur méticuleux. Avec en sus 2 séquences sous-marines plutôt singulières pour le genre !
*Bruno
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