Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
de Lamberto Bava. 1984. 1h36. Italie/France. Avec Michael Sopkiw, Valentine Monnier, Gianni Garko, William Berger, Iris Peynado
Sortie salles France: 23 Janvier 1985. Italie: 7 Septembre 1984
FILMOGRAPHIE: Lamberto Bava est un réalisateur et un scénariste italien né le 3 avril 1944 à Rome. Il est le fils de Mario Bava. 1980 : Baiser macabre (+ scénariste) , 1983 : La Maison de la terreur, 1984 : Apocalypse dans l'océan rouge, 1985 : Demons (+ scénariste),1986 : Demons 2 (+ scénariste),1991 : Body puzzle, 1991 : La Caverne de la Rose d'Or : La Princesse Rebelle, 1992 : La Caverne de la Rose d'Or : La Sorcière Noire, 1993 : La Caverne de la Rose d'Or : La Reine des Ténèbres, 1994 : La Caverne de la Rose d'Or : L'Empereur du Mal, 1994 : Desideria et le prince rebelle, 1996 : La Caverne de la Rose d'Or : Le Retour de Fantaghirò, 1996 : La Légende d'Alisea. 1997: La Princesse et le Pauvre, 1998 : Caraibi, 2001 : L'impero, 2006 : Ghost son.
Pour les amateurs de série Z involontairement drôles, Apocalypse dans l'océan rouge demeure un incontournable du genre que Lamberto Bava gère avec autant de maladresse que de motivation sincère à emballer non sans une certaine attention son produit d'exploitation en dépit de ses moyens techniques limités. Outre l'attrait ludique de son scénario capillotracté surfant sur les plate-bandes des Dents de la Mer et de The Thing (ici une pieuvre mutante apte à régénérer ses cellules pour se multiplier à l'infini au coeur de l'océan) et de son action bricolée souvent facétieuse par tant de balourdises, on apprécie surtout le surjeu des acteurs de seconde zone au charisme si inexpressif qu'ils invoquent une irrésistible sympathie à s'efforcer de se prendre au sérieux au gré de situations alarmistes toujours cocasses, pour ne pas dire parfois hilarantes. D'autre part, à la revoyure, j'ai été particulièrement surpris par l'efficacité du rythme que Bava parvient à maintenir sous l'impulsion de clichés éculés ne laissant jamais place à l'ennui. Tant et si bien qu'Apocalypse dans l'océan rouge fleure bon le produit transalpin des années 80 comme seule cette décennie était apte à nous concocter auprès de nos chers italiens pillant sans vergogne les classiques Outre-Atlantique avec toutefois une attention et une sincérité somme toute artisanales. Et même si on aurait souhaité un final plus original et spectaculaire, le charme permanent qui émane de ce succédané est encore plus tangible en notre époque révolue
*Bruno
2èx
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