lundi 19 septembre 2016

31

                                                           Photo empruntée sur Google, appartenant au site Allocine.fr

de Rob Zombie. 2016. U.S.A. 1h42. Avec Sheri Moon Zombie, Lawrence Hilton-Jacobs, Meg Foster, Jeff Daniel Phillips, Malcolm McDowell, Torsten Voges, Daniel Roebuck, Elizabeth Daily, Judy Geeson, David Ury.

Sortie DTV: Janvier 2017. U.S: 21 Octobre 2016

FILMOGRAPHIE: Rob Zombie est un chanteur, musicien et réalisateur américain, né le 12 Janvier 1965 à Haverhill, dans le Massachusetts.
2003: House of 1000 Corpses. 2005: The Devil's Rejects. 2007: Werewolf Women of the S.S. (trailer). 2007: Halloween. 2009: Halloween 2. 2012: The Lords of Salem. 2016: 31.


                     Un recyclage (involontairement) parodique de "la maison des 1000 morts".
                 Ma 1ère déception chez le maître référentiel de bobines insalubres des Seventies.

Un esthétisme onirico-horrifique toujours aussi stylisé, une vulgarité lubrique assumée, un score électro entraînant emprunté à Carpenter (clin d'oeil furtif aux Goblin en sus !), des trognes burinées comme on n'en voit plus au ciné, des meurtres incisifs magistralement filmés, mais une intrigue linéaire poussive finissant malheureusement par provoquer la lassitude. Faute des situations de survie où s'enchaînent sans passion ni acuité attaques et contre-attaque par des protagonistes secondaires finalement peu investis dans leur fonction victimisée. Et donc l'intrusion finale du nouveau super tueur sombre dans l'auto-parodie à force de gestuelle outrancière et de rictus racoleur.
Vraiment dommage d'être passé à côté du divertissement sardonique si bien que son ambiance étrange de fête foraine cartoonesque aurait pu être beaucoup mieux expressive.

B.M

                                                         
                                                             Le mot de Jean-Marc:

Séance découverte avec le très attendu '31' du très discuté Rob Zombie. Il est indéniable qu'en l'espace d'une douzaine d'année, le cinéma de Zombie fait preuve d'une évidente singularité dans le cinéma d'horreur. Extrême dans ses partis pris, que ce soit dans ses personnages bien décalqués, sa mise en scène au bord de l'explosion, ses sujets nihilistes. Logique qu'un tel cinéaste ne fasse pas l'unanimité surtout à l'aube de son auteurisant Lords of salem. A l'annonce de 31 et de son sujet, ses fans pensaient sans doute tenir un projet hors norme, un truc bien crade, un ovni comme pouvait l'être certains films 'autres' des années 70 et 80 (L'enfer des armes, Maniac, Calligula, Cannibal Holocaust et d'autres encore). Les fans de The Devil's reject s'en délectaient d'avance, une sorte de running man dégénéré. S'il y a bien une chose qu'on ne peut pas retirer à 31 c'est qu'il ressemble effectivement bien à son auteur, par son casting, par ses partis pris visuels et de montages, par son ambiance, par sa vision freak du monde. Mais si 31 est effectivement un film d'auteur, c'est surtout la vision mégalomane d'un artiste qui a totalement perdus le sens de la réalité et de ce que doit être un film : des perso écrits, une exposition claires, une intrigue qui évoluent. Tout ça est explosé par un Zombie en totale roue libre n'arrivant plus à faire la différence entre une scène d'horreur et une scène grotesque. Irritant, mou, inintéressant, le film vire au film racoleur et vulgaire.

Jean-Marc Micciche



1 commentaire:

  1. Tres tres grosse déceptions. Rob a prit la grosse tête,son salem déjà très faibles (ce n es que mon avis) prouve une fois de plus que zombie es bel et bien mort.

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