Sortie salles France: 4 Mai 1977 (Int - 18 ans). U.S: Avril 1976.
FILMOGRAPHIE: Michael Miller est un réalisateur et scénariste américain. 2001: Face Value. 2001 Disparition programmée. 1997 Adventures with the Dutchess (TV Movie). 1997 World's Most Daring Rescues (TV Movie documentary). 1997 World's Deadliest Volcanoes (TV Movie). 1996 À force d'aimer (TV Movie). 1994 Danielle Steel - Un parfait inconnu (TV Movie). 1994 Il était une fois l'amour (TV Movie). 1993 Star (TV Movie). 1993 Passion enflammée (TV Movie). 1993 Battement de coeur (TV Movie). 1992 Enquête dangereuse (TV Movie). 1991 Un papa sur mesure (TV Movie). 1991 Palomino (TV Movie). 1990 Blown Away (TV Movie). 1990 Always Remember I Love You (TV Movie). 1990 Dangerous Passion (TV Movie). 1988 Necessity (TV Movie). 1987 Les roses de la vengeance (TV Movie). 1986 Le regard du coeur (TV Movie). 1986 A Case of Deadly Force (TV Movie). 1985 Le crime de la loi (TV Movie). 1985 Le témoin silencieux (TV Movie). 1982 American Class. 1982 Horreur dans la ville. 1978 Outside Chance (TV Movie). 1976 La prison du viol. 1975 Street girl.
Ces derniers endossant les nouveaux Bonnie and Clyde sans toutefois braquer les banques à travers leur instance de survie. Ainsi, l'intérêt de l'intrigue menée sans temps morts émane également de la caractérisation humaine de ce duo infortuné impliqué dans un concours de circonstances préjudiciables aux yeux d'une police inconséquente incapable de discerner la droiture d'une femme victimisée par des machistes en rut après s'être fait dérober son véhicule par un couple de jeunes délinquants. C'est donc à travers leurs yeux emplis de larmes et de colère que s'y dévoile un portrait pathétique d'une Amérique profonde à la fois réactionnaire et régressive. Si bien que Michael Minner (spécialiste de séries TV et de téléfilms avant tout, même s'il se fit connaître auprès des cinéphiles avec Horreur dans la Ville avec l'ami Chuck) ne lâche jamais du regard cette femme éplorée ne trouvant que soutien auprès d'un taulard lui criant son fiel contre une Amérique fallacieuse dénuée d'équité. On s'attache donc facilement à la fragilité de ses personnages en fuite marginalisés par cette société abrutissante incapable de discernement et de légitimité envers ces présumés coupables condamnés à fuir l'autorité en y brandissant les armes en désespoir de cause.
Etonnante curiosité entre action, peinture sociale et road movie aride, La Prison du Viol met avant tout en exergue la valeur humaine de ce duo à la fois contradictoire et commun dans leur condition de fugitifs en survie précaire. Tommy Lee Jones, fraîchement impressionnant dans sa posture frondeuse taiseuse, et Yvette Mimieux, sobrement empathique en victime démunie, portant le film à bout de bras à l'aide d'une aigre acuité dramatique davantage confirmée. A découvrir.
*Bruno
Remerciement à Ciné-Bis-Art.
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