lundi 14 décembre 2020

Le Corbeau

                                               Photo empruntée sur Google, appartenant au site Imdb.com
 
"The Raven" de Roger Corman. 1963. U.S.A. 1h26. Avec Vincent Price, Peter Lorre, Boris Karloff, Hazel Court, Olive Sturgess, Jack Nicholson.

Sortie salles France: 13 Novembre 1968. U.S: 25 Janvier 1963

FILMOGRAPHIE: Roger Corman est un cinéaste américain, né le 5 avril 1926 à Détroit, Michigan
1955: Day the World Ended. 1956: It's Conquered the World. 1957: Rock all Night. 1957: l'Attaque des Crabes Géants. 1957: Not of this Earth. 1957: Vicking Women. 1957: The Undead. 1958: War of the Satellites. 1958: She-Gods of Shark Reef. 1958: Swamp Women. 1958: Teenage Caveman. 1958: Mitraillette Kelly. 1959: Un Baquet de Sang. 1960: La Petite Boutique des Horreurs. 1960: La Chute de la Maison Usher. 1961: Ski Troop Attack. 1961: La Chambre des Tortures. 1961: Atlas. 1962: The Intruder. 1962: l'Enterré Vivant. 1962: l'Empire de la Terreur. 1962: La Tour de Londres. 1963: Le Corbeau. 1963: La Malédiction d'Arkham. 1963: l'Horrible cas du Dr X. 1963: l'Halluciné. 1964: Le Masque de la Mort Rouge. 1964: l'Invasion Secrète. 1965: Le Tombe de Ligeia. 1965: Not of this Earth. 1966: Les Anges Sauvages. 1967: l'Affaire Al Capone. 1967: The Trip. 1970: Bloody Mama. 1971: Gas-s-s-s. 1971: Le Baron Rouge. 1990: La Résurrection de Frankenstein.


Comédie pittoresque menée sans temps mort, Le Corbeau est la 5è des adaptations de Poe réalisée par le maître du système D, Roger Corman. Et on peut dire qu'avec la complémentarité amiteuse de têtes d'affiche aussi prestigieuses qu'à contre-emploi (Vincent Price, Peter Lorre et Boris Karloff sont épaulés du néophyte Jack Nicholson), celui-ci parvient à divertir avec une aimable efficacité eu égard de la simplicité du pitch (l'adversité entre 2 prestigieux magiciens) non exempt de rebondissements bâtis sur le subterfuge, la félonie et le mensonge. Outre son climat fantaisiste bonnard que les acteurs entretiennent avec une mutuelle bonhomie, le Corbeau bénéficie une fois de plus d'une scénographie gothique flamboyante au sein du château saturé d'une envoûtante photo sépia. Corman exploitant habilement les vastes pièces du château (mais aussi des extérieurs naturels) avec parfois un certain onirisme enchanteur. Et si les trucages ultra cheap prêtent inévitablement à sourire, son final débridé (le combat entre les 2 magiciens) dégage un charme fripon à travers sa simplicité innocente, notamment auprès des moyens rudimentaires mis en oeuvre. Une série B bougrement plaisante donc que les acteurs parviennent à rendre facilement attrayante à travers leur complémentarité gentiment sarcastique. Quand bien même Roger Corman,  étonnamment à l'aise dans le registre comique (même s'il y eut déjà La Petite Boutique des Horreurs pour le prouver), demeure comme de coutume aussi bien incorrigible qu'inégalable pour façonner un p'tit métrage sans prétention réalisé en un temps record. Et ce en y exploitant par souci d'économie les mêmes décors de ces précédents hommages à Poe


*BM
2èx

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